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Pour Christian Estrosi, «quand, dans la police, il y a un geste professionnel, il y a une présomption d’innocence»

Le maire de Nice a fustigé, mardi 7 juin sur BFM, les propos anti-police de Mélenchon, ce dernier ayant dit que « la police tue », créant un tollé chez les politiques. Il a également parlé en détail des problèmes de l’hôpital public, et des mesures qu’il souhaite mettre en place dans sa ville.

Sur BFM, Christian Estrosi a fracassé le patron de la France Insoumise, suite à ses propos contre la police nationale : « Ces propos de Jean-Luc Mélenchon sont inqualifiables. Il faut aujourd’hui, dans la vie politique, que les personnages qui parlent comme cela de la police, les mettre hors d’état de nuire. C’est nuire à des hommes et des femmes qui ont fait le choix de vie de protéger, dans un monde dangereux où les trafics, les incivilités et les menaces de tout ordre menacent les citoyens. » Il n’a, toutefois, pas souhaité commenter le travail de la justice : « La justice est en train d’instruire pour savoir si la victime est victime d’un geste professionnel malheureux ou d’une infraction commise par un délinquant. Sur ce point, je ne porterai pas de jugement. »

Le maire de Nice a ensuite ajouté : « Qu’un homme politique d’extrême-gauche qualifie ainsi la police, traite le premier syndicat policier de « factieux », de « secte », vous imaginez ? Lorsque les représentants d’Alliance s’expriment, ce sont des élus, ils représentent une profession. C’est la démocratie […] Je suis un défenseur de la police et quand, dans la police, il y a un geste professionnel, il y a une présomption d’innocence. La justice se fait au tribunal. »

Christian Estrosi a répété son soutien aux policiers - « Il y a un problème quand j’entendais sur une chaîne concurrente, le passager interviewé pendant que les policiers sont en garde à vue » - et conclu sur le volet Mélenchon : « Quand on a la prétention d’être un homme d’Etat, qu’il y ait une échéance ou pas, la politique a des limites. On ne traite pas la police de France comme ce personnage d’extrême-gauche a osé le faire. »

« Le corps médical s’est comporté de manière extraordinaire(...)


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