Cinéma : Une « Petite Sirène » à la peau noire, ou comment l’extrême droite tente (encore) d’imposer un débat en ligne
WOKISTAN - L’adaptation de « La Petite Sirène », comme de nombreuses œuvres auparavant, a été lourdement critiquée pour avoir choisi une actrice noire dans le rôle d’Ariel
Once upon a time dans un univers où la culture devient de plus en plus politique. Au cœur de l’impitoyable royaume des réseaux sociaux, La Petite Sirène n’y échappera pas. Depuis l’annonce d’une adaptation par Disney et jusqu’à sa sortie en salles ce mercredi, un débat a inondé la toile : Ariel est désormais interprété par une actrice noire, Halle Bailey.
La nouvelle aurait pu s’arrêter là et pourquoi pas provoquer quelques réjouissances pour, par exemple, ces petites filles noires fans de Disney qui pourront enfin s’identifier à une héroïne. Mais s’agita au-dessus du royaume un lourd spectre, celui du racisme. Pour les partisans de l’extrême droite, La Petite Sirène n’est finalement que du pain béni pour alerter une nouvelle fois la toile autour de « la dangerosité du wokisme ».
« Un combat culturel »
C’est ce que Achraf Ben Brahim - auteur de Pourquoi l’extrême droite domine la toile aux éditions L’aube - appelle « la guerre culturelle ». « C’est un combat qui n’est pas récent, c’est un combat culturel. Ce n’est pas illogique qu’il soit mené sur les réseaux sociaux puisque aujourd’hui l’extrême droite ne tracte plus, l’extrême droite ne colle plus d’affiche. L’espace d’expression qu’ils ont conquis en pr(...) Lire la suite sur 20minutes
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