Cinq joueurs qui vont tout casser cette saison en NBA

NBA – Derrière les LeBron James, Stephen Curry, James Harden et autres Kevin Durant, plusieurs joueurs poussent pour intégrer le giron des superstars de la Ligue. Ces cinq-là se sont déjà fait un nom en NBA, mais la saison 2018/19, qui débute le 16 octobre, devrait leur permettre de marquer encore davantage les esprits. Et de franchir un palier de plus vers les sommets qui leur sont promis…

Giannis Antetokounmpo défendu par Anthony Davis
Giannis Antetokounmpo défendu par Anthony Davis

Anthony Davis, pivot ou ailier fort, 25 ans, New Orleans Pelicans

Anthony Davis va faire pleurer le cercle
Anthony Davis va faire pleurer le cercle

Il formait la saison dernière avec DeMarcus Cousins la meilleure paire d’intérieurs de toute la Ligue, mais la blessure au tendon d’Achille de ce dernier, le 26 janvier, a donné un autre relief à sa saison. A partir de cette date, Anthony Davis, replacé en pivot, a en effet littéralement roulé sur la NBA, affichant sur les 33 derniers matchs de la saison régulière des statistiques personnelles hallucinantes : 30,2 points ; 11,9 rebonds et 3,2 contres en moyenne par rencontre ! Grand artisan de la qualification des Pelicans en play-offs, l’homme au monosourcil a poursuivi sur sa lancée au premier tour face à Portland, balayé 4-0, avant de se fracasser sur Golden State, futur champion, en demi-finale de la conférence Ouest (1-4).

Troisième aux votes pour le trophée de MVP 2018 derrière James Harden et LeBron James, Davis n’a cessé de progresser depuis son arrivée en NBA en 2012 (n°1 de la Draft cette année-là). Particulièrement adroit et mobile pour un joueur de sa taille (2,08 m), un relicat de ses années de formation au poste de meneur, le numéro 23 des Pelicans est également devenu avec les années un leader capable de tirer ses coéquipiers vers le haut comme de prendre les choses en main dans les moments chauds. Définitivement orphelin de Cousins (parti à Golden State), il va pouvoir pleinement assumer ce rôle la saison prochaine et continuer de martyriser les raquettes de NBA au poste de pivot, où il est quasiment impossible de défendre sur lui.

Notre pari : MVP de la saison régulière et meilleur scoreur de la NBA

Giannis Antetokounmpo, ailier ou ailier fort, 23 ans, Milwaukee Bucks

Giannis et ses interminables bras
Giannis et ses interminables bras

Après un début de saison tonitruant (33,7 points de moyenne sur le mois d’octobre 2017), la pépite des Bucks s’est un peu calmée, mais a tout de même fini la saison dans le top 5 des meilleurs marqueurs de la Ligue (26,9 points par match). Les play-offs ont ensuite été frustrants pour le Grec, puisque Milwaukee a été éliminé au premier tour par les Boston Celtics en sept matchs. Si les résultats collectifs ont été décevants, Antetokounmpo a pour sa part poursuivi sa fulgurante progression individuelle.

De plus en plus fort chaque année, notamment sur le plan du scoring (6,8 points de moyenne en 2013/14, son année rookie ; puis 12,7 points en 2014/15 ; 16,9 points en 2015/16 ; 22,9 points en 2016/17 et donc 26,9 la saison dernière), le “Greek Freak” n’est pas seulement un phénomène athlétique qui défie les lois de la physique. Capable de tout faire sur un parquet, doté d’une excellente lecture du jeu, Antetokounmpo est cependant encore loin d’avoir atteint son potentiel. L’arrivée cet été aux Bucks d’un entraîneur renommé (Mike Budenholzer, ancien des Atlanta Hawks, coach de l’année en 2015), expert de la défense, pourrait lui permettre de s’en approcher un peu plus et, pourquoi pas dès cette saison, de s’emparer du titre non officiel de meilleur joueur de la conférence Est, laissé vacant par le départ de LeBron James aux Lakers.

Notre pari : Joueur défensif de l’année (Defensive Player of the Year) et Milwaukee sur le podium de la conférence Est

Kyrie Irving, meneur, 26 ans, Boston Celtics

Kyrie Irving balle (presque) en main
Kyrie Irving balle (presque) en main

Il y a un an, il avait été l’acteur principal de l’un des feuilletons de l’été en demandant à quitter les Cleveland Cavaliers. Finalement transféré aux Boston Celtics, Irving a réalisé une bonne première saison dans la franchise la plus titrée de l’histoire de la NBA (17 sacres). Le meneur fut ainsi le meilleur marqueur (24,4 points par match) d’une équipe qui a longtemps tenu la première place de la conférence Est malgré la grave blessure de Gordon Hayward, plus gros salaire de l’effectif, dès le premier match de la saison. Des soucis chroniques au genou gauche conduisirent cependant l’ancien prodige de l’Université de Duke (n°1 de la Draft en 2011) à mettre un terme prématuré à sa saison en mars. C’est depuis le banc qu’Irving suivit les brillants play-offs des Celtics, seulement battus au 7e match des finales de la conférence Est par son ancienne équipe, les Cleveland Cavaliers de LeBron James.

Sa fin de saison tronquée a cependant permis à Kyrie Irving de passer sur la table d’opération, afin de soigner définitivement une blessure qu’il traînait depuis plus d’un an. De retour au camp d’entraînement de Boston pour la saison à venir, “Uncle Drew” a annoncé ne plus ressentir aucune gène au genou gauche et être à 100% de ses capacités physiques. Véritable magicien du dribble et de la conduite de balle, shooteur exquis et clutch, Irving devrait donc donner sa pleine mesure cette saison, d’autant plus qu’il arrive a priori dans ses meilleures années de basketteur (il fêtera ses 27 ans en mars 2019). Le natif de Melbourne (Australie) évolue en outre sous les ordres d’un coach surdoué, Brad Stevens, qui s’il a érigé le collectif en priorité absolue, sait aussi donner leur place aux numéros de soliste de son n°11, qui devraient illuminer plus que jamais la NBA dans les mois à venir.

Notre pari : Choisi dans le meilleur cinq de la NBA (All-NBA First Team) et Boston en finales NBA

Nikola Jokic, pivot, 23 ans, Denver Nuggets

Nikola Jokic analyse la situation
Nikola Jokic analyse la situation

Arrivé sur la pointe des pieds en NBA en 2015, un an après avoir été drafté en 41e position, Jokic s’est forgé en l’espace de trois saisons une solide réputation, dans un registre particulier d’intérieur créateur. Malgré ses 2,13 m, le Serbe n’est pas le plus athlétique des pivots, loin s’en faut, mais il compense par une très bonne qualité de finition et par un sens de la passe sans équivalent à son poste dans la NBA actuelle. Son imposante carcasse lui permettant également de prendre de nombreux rebonds, Nikola Jokic s’est rapidement imposé comme un spécialiste du triple double (plus de 10 unités dans trois catégories statistiques). Il a même établi un record en la matière en réussissant, le 15 février dernier contre Milwaukee, le triple double le plus rapide de l’histoire. Jokic n’avait mis ce jour-là que 14 minutes à atteindre les 16 points, 10 rebonds et 11 passes décisives, compilant finalement 30 points, 15 rebonds et 17 assists dans un match remporté par les Nuggets sur un score fleuve (134-123).

Pour se faire une idée du potentiel du pivot serbe, il suffit de comparer ses temps de passage en termes de triple doubles avec ceux des maîtres actuels du genre, LeBron James et Russell Westbrook. Après trois saisons en NBA, James comptait ainsi 9 triple doubles en carrière, Westbrook en avait réalisé 5. Jokic, lui, en est déjà à 16… Convaincue d’avoir déniché une perle rare, la franchise de Denver a prolongé cet été son contrat jusqu’en 2022, avec le salaire maximum pour un joueur de son ancienneté. L’intérieur aux mains en or va donc devoir assumer un nouveau statut et gagner en régularité, mais aussi en dureté dans le secteur défensif pour ramener en play-offs les Nuggets, qui ont manqué la qualification d’un cheveu au printemps dernier, au terme du 82e et dernier match de la saison régulière.

Notre pari : première sélection au All-Star Game et Denver qualifié en play-offs

Ben Simmons, meneur, 22 ans, Philadelphia 76ers

Le phénomène Ben Simmons dans ses oeuvres
Le phénomène Ben Simmons dans ses oeuvres

Sous pression après une année sans jouer (fracture du pied droit), le n°1 de la Drat 2016 a parfaitement répondu aux attentes au cours de sa première saison en NBA. Le phénomène australien, grand gabarit (2,08 m) explosif et passeur de génie dans un style proche du légendaire Magic Johnson, n’a pas tardé à crever l’écran, malgré un shoot encore très approximatif. Egalement comparé à LeBron James, Simmons est même monté en puissance au cours de la saison, permettant aux Sixers de finir en boulet de canon, sur une série de 16 victoires consécutives, la deuxième plus longue de l’histoire de la franchise. Désigné rookie de l’année, le meneur a touché ses limites actuelles en demi-finales de la conférence Est, face à l’implacable défense des Boston Celtics (défaite 1-4 de Philadelphie).

Si la marge de progression de l’Australien est encore grande, son incommensurable talent explose déjà comme une évidence. Ainsi, si Nikola Jokic, cité plus haut, s’affirme comme l’un des prochains maîtres du triple double, Simmons est sans doute encore plus prometteur dans ce domaine puisque le “Fresh Prince” en a réalisé 12 sur sa première saison NBA, c’est à dire plus que n’importe quel rookie depuis Oscar Robertson, la référence absolue en la matière, en 1960/61. Troisièmes de la conférence Est la saison passée, les 76ers, qui comptent dans leur rang un autre monstre en devenir (le pivot Joel Embiid), seront très attendus cette année. Simmons devra donc non seulement confirmer, mais aussi monter encore en régime. Le meneur l’a bien compris et a notamment utilisé l’été 2018 pour travailler spécifiquement le tir, gros point faible de son jeu. En verra-t-on le résultat dès le premier match de la saison, le 16 octobre (le 17 à 2h du matin, heure française) face aux redoutables Boston Celtics ?

Notre pari : première sélection au All-Star Game et Philadelphie en finales de la Conférence Est

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