Vendée Globe - Clément Giraud : "Je suis presque content d'être encore en mer !"
"Rien ne sert de courir, il faut partir à point". Cette formule d’une célèbre fable de La Fontaine pourrait aller comme un gant pour raconter l’aventure de Clément Giraud. On pourrait rajouter aussi "peu importe le flacon de la place, pourvu qu’on ait l’ivresse de l’arrivée". Actuellement en 21e position au large du Portugal dans une lutte à trois avec Manuel Cousin (Groupe Setin) et Miranda Merron (Campagne de France), le skipper de l’Imoca la Compagnie du Lit/Jiliti, avance et remonte l’Atlantique. Il a effectué 96 % du parcours il ne lui reste plus que 800 milles nautiques à parcourir, soit environ 1500 kilomètres. Nous l’avons joint par téléphone, alors qu’il nous avait envoyé une vidéo en créole. Son cœur reste antillais mais sa raison l’emporte car la fin de course est la dernière marche à bien négocier avant de pouvoir profiter des retrouvailles avec les siens.
Quel est votre choix stratégique pour cette fin de course ?
Clément Giraud : "Je vais sécuriser et rester en bordure de la dépression, je ne vais pas me mettre dedans, quitte à perdre une place. Le Golfe de Gascogne se trouve à moins de deux jours, ça va se terminer au près (vent de face) dans...
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