Corinne Diacre se dit victime d'une « opération de déstabilisation »

Corinne Diacre se dit victime d'une « opération de déstabilisation »

Dans un communiqué transmis mercredi à l'AFP, la sélectionneuse de l'équipe de France féminine Corinne Diacre se dit « pleinement déterminée » et s'insurge face à une « opération de déstabilisation » en vue de la Coupe du monde 2023.

La sélectionneuse Corinne Diacre, en pleine tourmente suite à la mise en retrait de nombreuses cadres des Bleues qui lui reprochent son management, se dit dans un communiqué transmis mercredi à l'AFP « pleinement déterminée à mener (sa) mission » en vue de la Coupe du monde 2023 (du 20 juillet au 20 août en Australie et Nouvelle-Zélande) avec l'équipe de France, en dépit d'une « opération de déstabilisation ».

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« Au regard du déchaînement médiatique honteux de ces derniers jours, je souhaite néanmoins réaffirmer publiquement [...] que je suis pleinement déterminée à mener ma mission à bien et, surtout, à faire honneur à la France lors de la prochaine Coupe du monde », affirme l'ancienne coach de Clermont à la veille d'un comité exécutif fédéral où son avenir sera scellé.

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Sous contrat jusqu'en 2024, Corinne Diacre tient à mettre son bilan sportif en avant : « Depuis plus de dix jours, je fais l'objet d'une campagne de dénigrement qui stupéfie par sa violence et sa malhonnêteté. Mes détracteurs n'hésitent pas - sans s'embarrasser de la vérité - à s'attaquer à mon intégrité personnelle et professionnelle, à quatre mois de la Coupe du monde. Je ne me laisserai pas atteindre par cette opération de déstabilisation, qui ne prend pas en compte mon bilan sportif, et qui a pour seul objectif un règlement de compte personnel », a asséné la technicienne dans le communiqué transmis par son avocat, Christophe Ayela.

Diacre a été auditionnée mardi, selon son avocat, par les membres de la commission fédérale dont fait partie Jean-Michel Aulas, le patron de l'OL, lequel a laissé transparaître son souhait de la voir partir ces derniers jours. L'ancienne coach de Clermont place en porte-à-faux l'homme d'affaires de 73 ans, qui avait appelé dernièrement le Comex à prendre en compte l'avis des joueuses : « Je remercie monsieur Jean-Michel Aulas de m'avoir, au regard des éléments d'information d'ores et déjà recueillis par la commission, assuré qu'il était prêt à revenir sur ses propos publics en considérant désormais la situation avec objectivité et impartialité. »

À quelques mois de la Coupe du monde 2023, la capitaine des Bleues, Wendie Renard, avait annoncé sa mise en retrait des Bleues, expliquant qu'elle ne pouvait plus « cautionner le système actuel bien loin des exigences requises par le plus haut niveau ». Elle a ensuite été suivie par deux autres cadres de l'équipe de France, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani.

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