Coupe de France : ces 10 grands moments à ne jamais oublier

1917 – 2017, la Coupe de France a 100 ans… L’occasion de se souvenir à l’heure des demi-finales, de se remémorer à travers un ouvrage, Le roman du centenaire (Solar), des plus grands moments d’une épreuve, d’une vielle dame toujours aussi populaire.

PSG vs OM « En préambule de la Coupe du monde en Allemagne, c’est la Coupe de France qui va créer la sensation depuis longtemps attendue : une finale PSG-OM ! Alors on s’emballe en qualifiant parfois un peu abusivement ce sommet de finale du siècle », évoque dithyrambique l’ouvrage de Chérif Ghemmour. A l’arrivée, en ce printemps 2006, une victoire parisienne (2-1) ponctuée d’une frappe géniale de notre consultant Yahoo, Vikash Dhorasoo.

La bise de Papin à Mitterrand acte 1 « J’avais parié avec des amis que si on gagnait (OM – Monaco 4-3), je ferais une bise sur le front de Mitterrand », raconte JPP. « Arrivé devant lui, j’ai renoncé à ce geste stupide pour lui demander : “Monsieur le président, je peux vous faire la bise ?“, “Avec plaisir“, m’a-t-il répondu »… L’histoire de la Coupe marquée aussi par une autre bise, celle de Francis Borelli embrassant la pelouse du Parc des Princes lors du premier sacre parisien en 1982.

La bise de Papin à Mitterrand acte 2 Deux ans plus tard, l’OM allait perdre face à Monaco et voyant JPP effondré, c’est François Mitterrand qui lancera la phrase magique : “Allons Jean-Pierre, on s’embrasse quand tu gagnes et on ne va pas s’embrasser quand tu perds ?“ »

Calais, la folle épopée Edition 1999 – 2000, le club amateur de CFA (4ème division) élimine 2 clubs de Ligue 2 et 2 clubs de Ligue 1, avant de chuter en finale devant Nantes (2 buts à 1)… Avec une belle image pour conclure, retranscrite par le journaliste de So Foot : « Le capitaine nantais Mickaël Landreau, chargé de recevoir le trophée, a l’idée chaleureuse d’associer son homologue nordiste, Réginald Becque. Dans une levée bien synchronisée, ils exhibent la coupe du vainqueur et du vaincu. C’est cette image forte qu’on retiendra de cette extraordinaire finale 2000 qui réconcilie pros et amateurs ».

Nîmes en précurseur 4 ans plus tôt, pensionnaire de National, Nîmes devient le premier club de 3eme division à se qualifier pour la finale. Les Gardois, emmenés par le jeune Cyril Jeunechamp, éliminent trois clubs de Ligue 1 (Saint-Etienne, Strasbourg et Montpellier) avant de s’incliner en finale en toute fin de match face à Auxerre (2-1).

« Carquefou ? C’est qui ? C’est quoi ? » En quarts de finale (2008), le PSG met un terme à la fabuleuse aventure de ce petit club de la banlieue nantaise, qui avait éliminé Nancy (à l’époque 2ème de L1) en 16èmes, puis l’OM en 8èmes de finale.

Alain Roche, un homme de « Coupe » L’ancien défenseur de l’équipe de France détient avec Marceau Somerlinck et Dominique Bathenay le record de cinq Coupes remportées avec Bordeaux (1986 et 1987) et Paris (1993, 1995 et… 1998 lors d’une finale épique face aux Girondins).

Dernière au Parc des Princes Edition 1996 – 97, cette année-là, « les surprises sont légion ! Six clubs de niveau 4 (National 2) parviennent en seizièmes ! Du jamais-vu », d’après Le roman du centenaire et en finale le sacre niçois devant Guingamp… Une édition marquée par l’élimination du PSG devant les amateurs de Clermont alors que Paris menait 4-1 à 22 minutes de la fin !

Giresse, la trahison qui ne passe pas Saison 1985 – 86, une finale entre les 2 ennemis du moment OM – Bordeaux et un duel aux airs de confrontation Bez / Tapie, remporté par les Girondins (2-1)… Le but du sacre signé Giresse à la 117ème… «“Little Big Man“ de la Gironde a signé là un petit chef d’œuvre magistral en guise de cadeau d’adieu à son club de toujours – Giresse sera marseillais la saison suivante. Un débauchage en forme de déclaration de guerre pour Claude Bez qui s’en prend vertement a son petit capitaine, “un joueur fini, qui n’a aucune parole“».

Quand Chirac quitte le stade… 11 mai 2002, finale entre Lorient et Bastia. Jacques Chirac vient juste d’être réélu Président de la République avec 81,8% des voix. Et le Chef de l’Etat décide de quitter le Stade de France… La Marseillaise a été sifflée de concert par quelques Corses et Bretons.

Antoine GRYNBAUM