Coupe du monde de football féminine cherche diffuseur désespérément

La menace de l’écran noir. À moins de trois mois de la Coupe du monde de football féminine, qui se déroulera du 20 juillet au 20 août en Australie et en Nouvelle-Zélande, la diffusion de la compétition en France est compromise.

En cause, l’échec des négociations financières entre la Fédération internationale de football américain (Fifa), organisatrice de l’événement, et les chaînes de télévision françaises. Un premier appel d’offres lancé en juillet 2022 ne s’est pas révélé concluant et depuis, la fédération déplore des offres « très décevantes et tout simplement inacceptables ».

Des intérêts qui divergent

Pour retransmettre l’ensemble de la compétition, la Fifa demanderait, selon les informations du « Parisien », entre 15 et 20 millions d’euros. Un montant similaire à celui demandé lors de la précédente édition, le Mondial de 2019, qui s’est déroulé en France.

Une somme que les diffuseurs jugent trop importante « pour quelque chose qui ne fera pas beaucoup d’audience ». Les diffuseurs avancent l’argument qu’une compétition en pleine saison estivale et avec des matchs qui se joueront tôt le matin (entre 10 heures et midi sur le fuseau français), ne va attirer ni téléspectateurs, ni annonceurs.

Aussi, TF1 aurait proposé seulement 3,5 milliards d’euros pour diffuser la compétition, soit 5 % du prix qu’ils ont mis sur la table pour la Coupe du monde masculine au Qatar (70 millions).

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Les négociations se poursuivent

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