Covid-19: Ces lieux où remettre le masque est une bonne idée

CORONAVIRUS - Des “recommandations”, toujours sans “caractère obligatoire”. Reprenant les préconisations envoyées lundi par la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, Élisabeth Borne a demandé ce mardi 28 juin aux préfets et autorités sanitaires d’encourager le port du masque “dans les lieux de promiscuité” et les “espaces clos”, en particulier “les transports en commun”.

La Première ministre a appelé à “amplifier les messages de prévention”, avec comme autres consignes et rappels: “se laver fréquemment les mains”, “aérer régulièrement les espaces clos”, “se tester dès les premiers symptômes” - (au choix mal de gorge, toux, nez qui coule, fatigue, fièvre) - et “s’isoler immédiatement en cas de positivité”.

Des “mails de sensibilisation” à la vaccination

Élisabeth Borne a également demandé aux Français de “vérifier son schéma vaccinal”, notamment les Français de plus de 60 ans et les plus fragiles qui “doivent bénéficier de la deuxième dose de rappel”, c’est-à-dire leur quatrième injection. Ceux-ci doivent d’ailleurs recevoir “dans les prochains jours des mails de sensibilisation” de la part de l’Assurance maladie, a précisé Matignon.

Cette 7e vague de Covid-19, portée notamment par le sous-variant d’Omicron BA.5 et la baisse de l’immunité face à l’infection. “Si l’impact de l’épidémie sur les services hospitaliers reste faible à ce stade, la circulation virale est forte avec un taux de reproduction de 1,4”, précise Matignon. “Le taux d’incidence de la Covid-19 a doublé en une semaine sur la quasi-totalité du territoire métropolitain et dans l’ensemble des classes d’âge de la population”.

La reprise épidémique a également lieu alors que quasiment toutes les restrictions liées à l’épidémie ont été levées. La plus emblématique, le port du masque obligatoire, n’existe plus depuis le 16 mai, sauf dans les hôpitaux. Mais, comme expliqué dans la vidéo en tête de l’article, ce n’est pas parce qu’une mesure n’est plus obligatoire qu’il ne faut pas s’y conformer.

De nombreusesétudes ont montré que le masque, notamment le FFP2, permettait de diminuer le risque d’infection et de freiner la propagation de l’épidémie. Quoi qu’il en soit sur l’efficacité générale du seul port du masque pour juguler l’épidémie, son utilisation au bon moment à titre individuelle doit être rappelée car elle peut vous protéger mais, surtout, protéger les autres. Notamment dans les lieux les plus propices au coronavirus: les espaces fermés, peu aérés, où de nombreuses personnes sont présentes et où l’on reste longtemps.

Difficile de savoir avec certitude à quel point une telle mesure freinerait l’épidémie. Le Portugal, où BA.5 s’est implanté plus tôt, a connu ces dernières semaines une vague épidémique alors que le port du masque restait obligatoire dans les transports (mais venait d’être levé dans les lieux publics).

Comme le rappelle le graphique ci-dessous, pour endiguer le Covid-19, aucune mesure n’est efficace à 100%. C’est un assemblage d’entre-elles qui, cumulées, permettent d’endiguer l’épidémie.

Alors qu'une 7e vague de Covid-19 touche la France, le masque, comme d'autres mesures barrière, s'il n'est pas obligatoire, ne doit pas être oublié. (Photo: CC BY SA - Ian Mackay)
Alors qu'une 7e vague de Covid-19 touche la France, le masque, comme d'autres mesures barrière, s'il n'est pas obligatoire, ne doit pas être oublié. (Photo: CC BY SA - Ian Mackay)

Alors qu'une 7e vague de Covid-19 touche la France, le masque, comme d'autres mesures barrière, s'il n'est pas obligatoire, ne doit pas être oublié. (Photo: CC BY SA - Ian Mackay)

Parallèlement, l’exécutif travaille à un nouveau projet de loi, qui doit être présenté et examiné en juillet, visant à maintenir “un dispositif de veille et de sécurité sanitaire” jusqu’en mars 2023.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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