Crise du logement : les décevantes propositions d’Élisabeth Borne

Les professionnels de l’immobilier se disent « déçus » voire « en colère » face à une Élisabeth Borne pour qui « il n’y a pas de mesure magique ». La Première ministre a détaillé le plan de l’exécutif pour tenter d’enrayer la crise du logement, ce lundi 5 juin sans répondre aux attentes des acteurs du secteur.

Prolongation mais forte restriction du prêt à taux zéro (PTZ), fin du dispositif Pinel d’investissement locatif, aides à la location et soutien à la construction via le rachat de logements aux promoteurs par Action logement et la Caisse des dépôts… La cheffe du gouvernement a égrené les arbitrages de l’exécutif devant les groupes de travail du Conseil national de la refondation (CNR) réunis à la Maison de l’architecture à Paris.

Mais, a-t-elle prévenu, « il n’y a pas de mesure magique, seule et unique, qui permettrait de débloquer la situation ».

À lire aussi Logement : ce que prévoit l’exécutif pour faire face à la crise

Vers une remise à plat de la fiscalité des locations ?

Élisabeth Borne propose aussi de « travailler au recours au droit de préemption par les collectivités » pour enrayer la spéculation foncière.

Elle demande également aux ministres « d’étudier » la remise à plat de la fiscalité des locations, notamment des meublés touristiques, accusés d’aggraver la crise du logement partout en France. Un chantier qui doit déboucher « dans le prochain projet de loi de finances ».

« Il n’y a rien qui change la donne dans ce plan, qui est minimaliste, ...


Lire la suite sur ParisMatch