Carapaz, champion olympique de cyclisme : "J'ai dû être patient et saisir mon moment"

Six jours après les Champs-Élysées, il restait quelque chose du Tour de France au fil des 234 kilomètres de l'épreuve en ligne. La présence de public, autorisé dans la région du mont Fuji, un parcours casse-pattes comme une étape alpestre, et surtout un trio de cadors sur le podium. Tadej Pogacar et Richard Carapaz étaient déjà sur celui de Paris, ils ont cette fois échangé leur place 1 et 3 : l'Équatorien s'est imposé en solitaire, plus d'une minute d'avance sur un mini-peloton de poursuivants, réglé au sprint par Wout Van Aert, trois succès sur la Grande Boucle.

Les Français attendent leur tour

De cette danse de stars résulte la seconde médaille d'or de l'histoire pour l'Équateur. Pour l'obtenir, Carapaz a fait marcher sa tête : "Je n'avais pas une équipe comme les autres, j'ai dû être patient, ­attendre que la sélection se fasse, et saisir mon moment." Les sourires restaient francs, néanmoins, chez ceux qui ont fini par ne voir que sa selle. Très actif dans le col de Mikuni, ­Pogacar se disait "super-heureux : une médaille de bronze aux Jeux, je ne peux même pas ­décrire!" Même l'équipe de France, avec la 7e place de David Gaudu, ne nourrissait pas de regrets ; "on aura essayé, en respectant le briefing et sans faire d'erreurs".

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