Cyclisme - L'agence antidopage britannique enquête sur l'équipe Sky et Bradley Wiggins

Alors que le cycliste britannique Bradley Wiggins, vainqueur du Tour de France 2012, est impliqué dans l'affaire de dopage née des révélations des hackeurs russes "Fancy Bears", le Daily Mail annonce que le coureur et son équipe, Sky, feraient l'objet d'une enquête de la part de l'agence antidopage britannique.

Cyclisme - L'agence antidopage britannique enquête sur l'équipe Sky et Bradley Wiggins

Le spectre du dopage est-il en train de rattraper l'équipe Sky, victorieuse de quatre des cinq dernières éditions du Tour de France (une fois avec Bradley Wiggins, trois fois avec Christopher Froome) ? Si la formation dirigée par le Gallois Dave Brailsford a toujours clamé pratiquer un cyclisme propre, les révélations qui s'enchaînent, ces dernières semaines, commencent déjà à écorner l'image de la machine à gagner du cyclisme britannique.

Ainsi, ce vendredi, le Daily Mail a affirmé que l'agence antidopage britannique (UKAD) était actuellement en train d'enquêter sur la Sky et son ancien leader, Bradley Wiggins. Selon le quotidien, une perquisition aurait même été menée au vélodrome de Manchester, fief de l'équipe Sky et de la Fédération britannique de cyclisme, dans le but d'en savoir plus sur un colis médical reçu par Wiggins juste avant le Tour 2011.

L'étau se resserre autour de la Sky

Si elle s'est bien gardée de donner des noms, l'UKAD a confirmé "enquêter sur des actes répréhensibles présumés dans le cyclisme". De son côté, l'équipe Sky a répondu dans un communiqué, affirmant mener parallèlement une "enquète interne". Pour l'instant, la formation britannique continue en tout cas de nier en bloc : "Nous sommes confiants dans le fait qu’aucun acte répréhensible n’a été commis".

Cette révélation du Daily Mail, relayée par Le Monde en France, donne cependant à penser que l'étau est en train de se resserrer autour de l'équipe Sky. Il y a quelques semaines, le nom de Bradley Wiggins était ainsi déjà apparu dans les documents diffusés par les "Fancy Bears", un groupe de hackeurs russes. On y apprenait que, grâce à des autorisations à usage thérapeutique (AUT), Wiggins avait pu se faire injecter un stéroïde interdit, le triamcinolone, avant le départ de trois grands tours (Tour de France 2011 et 2012, Tour d'Italie 2013).