Défaut de paiement des États-Unis : l’accord est prêt à être soumis au Congrès, selon Joe Biden

Quelques heures après l’annonce de Joe Biden et du chef républicain au Congrès Kevin McCarthy, concernant un accord trouvé sur la dette destiné à éviter aux États-Unis un défaut de paiement, le président américain a pris la parole brièvement. Il a indiqué que le texte était prêt à être soumis « à l’ensemble du Congrès ». Et d’appeler « fermement les deux chambres à l’adopter » afin « d’éviter la pire crise possible ».

De son côté, Kevin McCarthy a fait savoir que cet accord était « tout à fait digne du peuple américain », même s’il « ne satisfaisait peut-être pas tout le monde ». Il a également prédit qu’une « majorité » d’élus républicains voterait le texte. Cependant, l’accord fait déjà l’objet d’une fronde d’élus progressistes et conservateurs, certains parlant d’une « capitulation ».

Les principales lignes de l’accord

L’accord permet de relever pendant deux ans, donc jusqu’après l’élection présidentielle de 2024, le montant maximal d’endettement des États-Unis, actuellement à 31 400 milliards de dollars. En échange, les démocrates ont accepté de limiter certaines dépenses, mais pas autant que souhaité par les républicains.

Selon plusieurs sources et informations de presse, certaines demandes des deux camps n’ont pas été acceptées. L’élimination de plusieurs niches fiscales, demandée par les démocrates, a été rejetée. Tout comme l’abrogation des crédits d’impôt pour les énergies propres demandée par les républicains.

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