Délinquance : les villes moyennes de plus en plus touchées

La violence augmente dans de nombreuses villes moyennes (illustration).  - Credit:Vincent Isore / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP
La violence augmente dans de nombreuses villes moyennes (illustration). - Credit:Vincent Isore / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

Les derniers chiffres du service statistique ministériel de la sécurité intérieure concernant la délinquance dans les villes moyennes, dévoilés en septembre, présentent une matière riche et précieuse pour analyser l'évolution de la situation ville par ville. C'est ce travail important qu'ont réalisé nos confrères du Figaro, classant les 400 villes de 20 000 à 400 000 habitants par type d'infractions.

On y découvre notamment qu'en matière de coups et blessures volontaires en dehors de la famille des villes comme Valenciennes, Douai, Lens, Roubaix, Maubeuge, Montbéliard, Agde, Arras, Auxerre ou Angoulême sont parmi les plus mauvais élèves, aux côtés de La Courneuve et de Bobigny, en région parisienne. Au contraire, à Chatou, Le Perreux-sur-Marne, Gif-sur-Yvette, Vanves, Palaiseau ou Le Plessis-Robinson, on recense environ 1 fait pour 10 000 habitants chaque mois, notamment grâce à un réseau de caméras de surveillance et une police municipale armée dans certaines villes.

Cambriolages en série dans la banlieue nantaise

Fait marquant de ces statistiques, l'explosion des cas de coups et blessures à Ivry-sur-Seine, dont le nombre a doublé depuis 2017, tout comme aux Pennes-Mirabeau, près de Marseille (qui descend de 169 places), ou Tournefeuille, vers Toulouse, à Menton, Vienne, Massy, Bagneux ou même Neuilly-sur-Seine. Alors que la question de la délinquance à Nantes est au cœur de l'actualité, les villes moyennes de sa banlieue (Rezé et Saint-Sébastien-sur-Loire [...] Lire la suite