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Démission du maire de Saint-Brevin : le préfet pointe un « échec collectif » malgré son soutien à la commune

Devant les sénateurs de la commission des Lois, la préfet de Loire Atlantique, Fabrice Rigoulet-Roze, et le sous-préfet de Saint-Nazaire, Michel Bergue, étaient entendus ce mercredi, après la démission du maire de Saint-Brevin, le 9 mai dernier. Le préfet a assuré que l’État et lui-même avaient soutenu la commune. Il a néanmoins reconnu « un échec collectif », dans lequel il prend « (sa) part comme représentant territorial de l’État » .

Le préfet insiste sur son implication dans le dossier

Yannick Morez avait déploré le manque « flagrant » de soutien de l’État depuis l’officialisation, fin 2021, du transfert, près d’une école de sa commune, d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile.

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Le 22 mai, un incendie criminel avait été allumé devant le domicile du maire, mettant le feu à deux véhicules, et à une façade du domicile dans lequel il dormait avec sa femme.

Pourtant, Fabrice Rigoulet-Roze a insisté sur le fait que les pressions, notamment venues de groupes d’extrême droite, avaient été « prises au sérieux ». Selon lui, les actions qui avaient été mises en place avant l’incendie criminel concernant la sécurité du maire « semblaient adaptées et proportionnées à ce moment-là » .

« Rétrospectivement, la question se pose », a-t-il ajouté. De son côté, le sous-préfet de Saint-Nazaire, Michel Bergue, a affirmé aux sénateurs qu’il n’avait reçu « aucun...


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