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Daniil Medvedev, 5e joueur mondial, au JDD : "La terre battue, c'est comme un combat de boxe"

Après leurs échanges volcaniques de l'an passé, on se doute que Daniil Medvedev a manqué au public de l'US Open, privé de tournoi et donc d'une nouvelle épopée du grand escogriffe (1,98 mètre). Celui de Roland-Garros, lui, n'a pas encore eu le temps de s'habituer à sa personnalité et à son jeu si usant pour l'adversaire. Le Russe, 24 ans, s'est signalé un peu partout, empochant deux Masters 1000 au passage, sauf à Paris. On a voulu en savoir plus.

Ça vous fait quelque chose d'être désormais le joueur le mieux classé sans Grand Chelem à son actif?
J'avoue que je n'y avais pas pensé. Je me sens proche de ce palier, j'ai même été tout près de remporter ma finale [US Open 2019, défaite en cinq sets contre Nadal]. Alors, oui, j'ai beaucoup d'objectifs dans le tennis, mais l'état d'esprit prime : bien faire mon boulot, y compris sur le plan mental, afin de transposer ça en match. Ce n'est pas si simple. On voit tant de mecs jouer le feu à l'entraînement mais être incapables de le refaire ensuite en tournoi. A la fin de ma carrière, je veux juste ne pas avoir de regrets.

La toute fraîche demi-finale de l'US Open face à Thiem vous en a-t‑elle laissé?
J'ai servi deux fois pour le set, j'aurais très bien pu être énervé dans le vestiaire. Mais même pas. C'était du très haut niveau, j'ai vraiment tout donné. Si ce n'est pas passé, c'est d'abord à cause de lui, et il faut savoir l'admettre.

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Djokovic, je prends tout! Mais d'abord sa capacité à frapper fort en restant relâché

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Si vous pou...


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