Diplomatie. Washington et Pékin s’affrontent à l’ONU dans un climat de “nouvelle guerre froide”

La rivalité entre le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping a largement dominé mardi l’Assemblée générale annuelle des Nations unies. Face aux attaques de Donald Trump l’accusant d’être responsable de la crise du Covid-19, Pékin a cherché à jouer la carte stratégique de la coopération internationale.

“L’acrimonie entre les États-Unis et la Chine a largement pesé” mardi “sur la 75e session de l’Assemblée générale des Nations unies”, organisée de manière virtuelle en raison, du Covid-19, note le South China Morning Post.

Le président américain Donald Trump a utilisé son discours préenregistré pour s’en prendre à Pékin, accusant de nouveau la puissance rivale d’avoir laissé le “virus chinois”, une formule qui suscite l’ire de Xi Jinping,” infecter le monde”. Il a également demandé aux Nations Unions de tenir la Chine pour responsable de ses actes.

Contrairement à Washington, “Pékin sait utiliser le multilatéralisme à son avantage”

Le président chinois qui s’est exprimé, après son homologue américain, a lui pris le contre-pied de l’attitude agressive de Washington, faisant preuve, selon Jen Kirby, journaliste à Vox, de davantage de subtilité stratégique. Sans mentionner directement les États-Unis, Xi Jinping a souligné que “la Chine n’avait pas l’intention d’entrer dans une Guerre froide” et a mis en garde contre “le piège d’un choc des civilisations”, appelant à ne pas “politiser” la lutte contre le coronavirus.

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Xi Jinping, “qui s’exprimait avec derrière lui une vue d’artiste de la grande muraille”,

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