Disparition d'une mère de famille en Vendée : la sœur de Karine Esquivillon "garde espoir" de la revoir

Karine Esquivillon n'a plus donné signe de vie depuis bientôt deux mois. Seul son téléphone portable a été retrouvé.

"Partir comme ça, pour moi, ça n'avait pas de sens". Adélaïde Esquivillon, la sœur de Karine Esquivillon, a témoigné ce jeudi soir sur BFMTV près de deux mois après la disparition de la mère de famille en Vendée. Elle apprend la nouvelle par Thomas, le fils aîné de la famille, le 31 mars.

"Il me dit 'Tata, maman est partie précipitamment avec quelques affaires'", raconte-t-elle sur BFMTV, disant encore aujourd'hui avoir "beaucoup de peine à y croire".

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"Pas quelqu'un qui va partir en aventure toute seule"

Ce n'est que bien plus tard que Michel, le mari de Karine, la contacte. Ils ont tous deux "une longue conversation".

"Il m'explique tout ce qui s'est passé ce jour-là, tout en détail. Cela me fait du bien d'avoir un contact avec lui [...] Michel m'explique bien qu'ils étaient séparés, que le couple n'était plus comme avant. Ma sœur ne s'est plus sentie bien à un moment donné", relate-t-elle sur notre antenne.

La disparition volontaire, Adélaïde a pourtant du mal à y croire: "ce n'est pas quelqu'un qui va partir en aventure toute seule. Ce n'est pas elle". La sœur de la disparue souligne également son implication dans son rôle de mère avec ses enfants: "tous les jours ils étaient là, elle était là".

"Je pense à une mauvaise rencontre"

Contactée la semaine dernière par BFMTV, Adélaïde Esquivillon avait confié avoir "un mauvais ressenti" sur la disparition de sa sœur: "c'est une personne plutôt peureuse qui aimait bien être chez elle avec ses enfants".

"Elle ne m'a rien confié, si elle se sentait mal ou avec un désarroi profond", ajoute Adélaïde Esquivillon ce jeudi sur notre antenne, "c'est incompréhensible [...] je pense à une mauvaise rencontre".

Elle indique que les membres de sa famille sont "présents les uns pour les autres" et restent "soudés" malgré l'inquiétude et l'absence de nouveaux éléments.

"Toute cette mobilisation est très importante", ajoute-t-elle, affirmant avoir "beaucoup d'espoir" de revoir un jour sa sœur. "Si elle nous entend, qu'elle nous fasse un signe, on l'attend, on comprendra et on acceptera", conclut-elle.

Article original publié sur BFMTV.com

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