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« Drag Race France » saison 2 : Ce qu’il faut savoir du retour de la compétition de drag-queens sur France TV

La nouvelle saison de « Drag Race France » arrive bientôt sur France 2.
La nouvelle saison de « Drag Race France » arrive bientôt sur France 2.

SÉRIES TÉLÉ - Attention, moteur... Dragction. Un an après le couronnement de Paloma, grande gagnante de la première édition de Drag Race France, l’adaptation hexagonale de la plus grande compétition de drag-queens est sur le point de faire son retour sur les antennes de France Télévisions, comme il nous l’a été confirmé lors d’une conférence de presse, ce jeudi 1er juin.

Si la date du premier épisode ne nous a pas encore été donnée, il devrait toutefois être diffusé autour du samedi 24 juin, jour de la marche des fiertés parisienne.

Finie la case du samedi soir après minuit. Chaque épisode sera mis en ligne sur la plateforme France.tv Slash en exclusivité, avant d’être retransmis sur France 2, cette saison, en deuxième partie de soirée. Le jour choisi pour cette retransmission à l’écran n’a pas encore été décidé par les équipes.

Produite par Endemol et France Télévisions, l’émission reste fidèle à son programme d’origine RuPaul’s Drag Race, qui compte aujourd’hui plusieurs dizaines de saisons et spin-off aux États-Unis. Elle se présente comme un divertissement drôle, créatif et engagé, soucieux de défendre les intérêts et la diversité du drag à la française sur fond d’acceptation de soi.

Le but du jeu est le même : il s’agit d’une compétition au cours de laquelle des drag-queens s’affrontent autour d’épreuves mêlant chant, comédie, danse et mannequinat. À la fin de chaque épisode, l’une d’entre elles est éliminée. La gagnante, elle, repart avec une couronne et un sceptre évalués à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Bonus : du maquillage et un voyage à l’étranger.

Un casting trois étoiles

Même programme cette année, mais des nouveautés. À commencer par le casting, qui compte de grosses figures du drag hexagonal, comme la star du voguing Keiona, la tête d’affiche du film Trois nuits par semaine Cookie Kunty et le binôme comique Rose et Punani, qui concourent, ici, l’une contre l’autre. Piche, une drag-queen barbue aperçue dans le cabaret Fantasma Erotica, est aussi de la partie.

À leurs côtés, Ginger Bitch, une artiste de 44 ans originaire de Nice. Moon, fière de représenter les femmes trans, nous vient, elle, de Suisse. Elles sont rejointes par la très piquante Mami Watta, Vespi, Sara Forever et Kitty Space, première drag-queen française aux origines asiatiques de Drag Race France.

Le premier épisode est prometteur, comme en témoigne le premier « maxi-challenge » : créer ensemble l’hymne de la compétition. Et ce, sous l’œil avisé des deux professionnels de la musique qui ont rejoint le jury, déjà composé de Nicky Doll, Kiddy Smile et Daphné Bürki, le temps de cet épisode : les chanteurs Nicola Sirkis (Indochine) et Christine and the Queens.

De nouvelles épreuves

L’heure aussi, de faire de premières revendications à l’écran au travers des looks. Une manière pour l’une d’entre elles de dénoncer l’impact environnemental de la fast fashion, pour d’autres le racisme, le coût astronomique des traitements pour les dents ou la précarité des drag-queens.

« Le drag est un vrai travail. Quand on demande quelque chose, ce n’est pas pour rien, a rappelé Keiona lors de la conférence de presse de ce jeudi. En tant qu’artiste, on demande à être payée à notre juste valeur. »

Au menu de cette nouvelle saison : de nouvelles épreuves spécialement imaginées par les équipes de production. Certains challenges emblématiques de l’édition américaine doivent aussi faire leur apparition, comme le « Rusidrag ». Ici rebaptisé « Musidrag », il s’agit d’une comédie musicale qu’il faudra inventer du début à la fin.

Alors qu’un documentaire retraçant le parcours des premières candidates de Drag Race France depuis leur sortie du jeu doit être diffusé sur France 2 prochainement, Paloma, elle, débriefera de chaque épisode après sa retransmission sur la chaîne du service public avec l’une de ses anciennes adversaires. Enfin - et c’est le clou du spectacle -, la finale sera enregistrée en direct devant un public de 1 200 personnes au Grand Rex. Alors, comme le dit Nicky Doll : « Ne merdez pas. »

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