EELV : le dossier Bayou clos, la cellule interne n'ayant pas pu « mener à bien son enquête »

Le scandale a ébranlé la gauche, encore plus EELV en septembre dernier. Après des accusations de violences psychologiques émanant d’une ex-compagne, Julien Bayou avait pris la décision de se mettre en retrait de ses postes de secrétaire national d'EELV et de co-président du groupe écologiste à l'Assemblée nationale le temps que l’instruction interne soit menée. L’affaire avait pris un autre tournant puisque ces accusations avaient été dévoilées en direct à la télévision par Sandrine Rousseau, figure controversée porteuse d'une ligne stratégique adverse au sein du parti. À l’époque d’ailleurs, cette décision avait provoqué l’ire de Yannick Jadot, candidat à l’élection présidentielle. S’il considérait que son retrait avait été acté « pour donner de la sérénité à la cellule d'écoute », pour lui, il s’agissait d’une « sanction », et surtout, elle n’était « pas normale ».

Alors interrogé par BFMTV, Yannick Jadot ajoutait : « À partir du moment où la cellule n'a pas rendu son travail, on n'a pas à sanctionner, quand il n'y a pas de dépôt de plainte, quand on ne sait pas de quoi la personne au fond est soupçonnée ou accusée et que cette personne n'a pas pu se défendre. » Aujourd’hui, l’AFP rapporte que la cellule d'Europe Ecologie-Les Verts dédiée aux violences sexistes et sexuelles a « décidé de clore le dossier » faute d'avoir pu « mener à bien son enquête ». Dans un communiqué, EELV explique que « l'audition initiale » de l'ex-compagne, « point de départ de l'investigation, n...


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