Emmanuel Macron sur Paris 2024 : « Que tout le monde se sente associé à ces Jeux »
Le président de la République a remercié plusieurs centaines d'agents de l'État, mardi, au siège de la préfecture de Paris et d'Île-de-France, avant de rappeler la nécessité d'embarquer la population dans les futurs JO.
Emmanuel Macron n'a pas fait long ce mardi, en fin d'après-midi, dans les locaux de la préfecture de Paris et d'Île-de-France. Une dizaine de minutes pour remercier les agents de toutes les directions de l'État mobilisés pour la préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, une « armée de l'ombre », selon l'expression du préfet de Paris et d'Île-de-France, Marc Guillaume. Le chef de l'État était accompagné de Tony Estanguet et Étienne Thobois, respectivement président et directeur général de Paris 2024, ainsi que des ministres de l'Intérieur et des Sports, Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castéra, et du ministre délégué aux Transports Clément Beaune.
« Je mesure tout ce qui a été fait », a lancé le chef de l'État en rappelant le début de l'aventure olympique, avant d'ajouter : « Nous savons ce qui nous reste à faire dans les 500 petits jours qui restent ». À commencer par « être à l'heure et dans l'excellence de l'organisation », mais aussi « au rendez-vous de la durabilité pour des Jeux exemplaires ». Pour Emmanuel Macron, il faut aussi « être au rendez-vous de la sécurité, cela va permettre d'améliorer la vie de nos compatriotes. Il y a déjà des plans de réduction drastique de la délinquance ».
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Il a également évoqué « l'héritage et ce qui va rester après les Jeux », en citant l'exemple de la baignade dans la Seine et la Marne, qui seront possibles grâce à la dépollution des fleuves réalisée pour l'organisation des épreuves olympiques de triathlon notamment. Faire de la France une nation sportive est aussi un héritage des Jeux qui passe par le sport à l'école, le pass-sport ou encore le plan destiné à construire ou rénover 5 000 équipements, estime le chef de l'État.
Rassembler pour répondre à la frustrationIl a surtout insisté sur une priorité : « continuer à embarquer la population avec tous les élus [...] Il y aura des nuisances en termes de transports, de déplacement, des gens qui vont vivre à proximité et n'auront pas accès aux épreuves... », a expliqué le Président, en citant la billetterie qui doit permettre à tous d'être impliqués. « Il faut que l'on soit innovant pour que tout le monde se sente associé à ces Jeux, qu'ils soient une vraie fête et qu'il n'y ait pas de sentiment de frustration ».
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Difficile de ne pas voir derrière ses paroles un écho à la frustration et la déception de tous ceux qui ont jugé les premiers billets vendus trop cher, rendant les Jeux bien peu populaires contrairement au discours tenu par Paris 2024. « Je sonne la mobilisation générale, on doit gérer se préparer à gérer des crises, des risques de cyberattaque... Il faut se préparer au pire pour que le meilleur soit là » a insisté le président avant de conclure par un de ses mantras : « Ne lâchez rien ».
Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron a invité les patrons des entreprises partenaires de premier et second rangs de Paris 2024 à un cocktail déjeunatoire à l'Élysée. Une façon de montrer sa considération pour ceux qui financent un tiers du budget de 4,38 milliards d'euros des Jeux. Le chef de l'État a passé près de dix minutes en tête-à-tête avec chacun des dirigeants. Il s'est ensuite entretenu avec Thomas Jolly, directeur artistique des JO en charge des quatre cérémonies et Thierry Reboul, directeur de la marque et de la créativité, qui lui ont présenté le concept de la cérémonie d'ouverture sur la Seine le 26 juillet prochain. Mais le sujet demeure confidentiel pour l'instant.
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