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En un an, Virgil van Dijk a métamorphosé le visage de Liverpool

PREMIER LEAGUE – Arrivé l’hiver dernier avec l’étiquette de défenseur le plus cher de l’histoire, l’international néerlandais était le maillon qui manquait aux Reds pour régner sur l’Angleterre.

Virgil Van Dijk
Virgil Van Dijk

1er janvier 2018. Liverpool annonce fièrement la signature d’un colosse d’1m93 et 92 kilos : Virgil van Dijk. L’international néerlandais a été débauché de Southampton contre un chèque de 84 millions d’euros pour devenir le défenseur le plus cher de l’histoire. Un an et une finale de Ligue des Champions plus tard, Van Dijk a réussi la prouesse d’avoir totalement fait oublier le prix de son transfert.

Car si Liverpool aborde le choc de la 21e journée face à Manchester City ce jeudi soir (21h00) dans la peau du confortable leader (7 points d’avance sur les Skyblues), il le doit en grande partie aux performances de celui qui est actuellement le meilleur défenseur au monde. Souvent en difficulté derrière ces dernières saisons (cinquième défense de Premier League en 2017-2018 et en 2016-2017, huitième en 2015), les Reds affichent maintenant des chiffres à faire pâlir une équipe italienne des années 90. Avec seulement 8 buts encaissés, Liverpool est la meilleure défense d’Angleterre et d’Europe. Et de très loin. Manchester City, son concurrent le plus sérieux pour le titre, a encaissé deux fois plus de buts. Son dauphin Tottenham a déjà pris 21 buts, soit une moyenne d’un but par match.

Avec van Dijk, les clean sheet sont la norme

La saison dernière, Liverpool avait encaissé le 8e but de sa saison en Premier League dès… la 4e journée lors de la déroute à l’Etihad Stadium (0-5). Avant l’arrivée de l’ancien joueur de Southampton sur les bords de la Mersey, le Liverpool de Jürgen Klopp encaissait 1,2 but par match en championnat. Depuis le premier match de van Dijk, ce chiffre est tombé à 0,5. Les Reds ont réalisé un clean sheet lors de 20 des 34 matchs de Premier League joués par le Néerlandais d’après des chiffres collectés par Opta.

Preuve de son importance dans le onze de Liverpool : il n’a raté que 35 minutes en Premier League et disputé l’intégralité des rencontres de Liverpool en Ligue des Champions cette saison. Selon WhoScored, il n’a pas été éliminé une seule fois par un dribble en championnat (19 tacles réussis sur 19). Des statistiques impressionnantes qui font désormais de Liverpool le favori numéro un pour aller chercher sa première couronne d’Angleterre depuis 1990.

Adulé par les supporters des Reds

Évidemment, le défenseur fait maintenant l’unanimité du côté d’Anfield. Des supporters lui ont même dédié une chanson à sa gloire pour le remercier des services rendus, un an après son arrivée : «Il est notre défenseur central, notre numéro 4, regardez-le défendre et nous le regardons marquer, il peut passer la balle, aussi calmement que tu le veux, il est Virgil van Dijk, il est Virgil van Dijk.»

Rapide, doté d’une bonne technique et dominateur dans les airs, le Batave rassure ses coéquipiers autour de lui. Son intervention défensive sur Kylian Mbappé lors de France – Pays-Bas début septembre a fini de convaincre les derniers sceptiques.

Depuis plusieurs semaines, les éloges pleuvent. Le dernier en date ? Pep Guardiola. Sous le charme, l’entraîneur catalan a déclaré en conférence de presse que le défenseur central international néerlandais des Reds, Virgil van Dijk, était «un joueur exceptionnel» selon lui. L’ancien capitaine des Reds, Jamie Carragher, est même allé plus loin il y a quelques jours en le comparant à… Roger Federer. «C’est comme lorsque vous regardez jouer Federer qui, lorsqu’il est sur le court, donne l’impression que tout est facile. C’est le Federer du football», s’est enflammé l’ex-international anglais. Les titres en moins, enfin pour l’instant.