Publicité

Enfants disparus de l'Idaho: l’enregistrement secret et troublant de Lori Vallow

Un enregistrement téléphonique secret a été dévoilé lors des audiences préliminaires au procès de Chad Daybell. Il a permis d’en savoir plus sur les motivations de son épouse Lori Vallow, la mère des deux enfants retrouvés morts dans l’Idaho.

Elle ne se savait pas enregistrée. Un appel téléphonique conservé par l’une de ses bonnes amies permet d'en découvrir plus sur la personnalité troublante de Lori Vallow, la mère des enfants disparus de l'Idaho. JJ, 7 ans, et Tylee, 17 ans, ont été retrouvés morts plusieurs mois après leur disparition sur le terrain de son nouvel époux Chad Daybell. Durant des semaines, elle a refusé de collaborer avec la police et de dire où ils se trouvaient. C’est pour la confronter que son amie Melanie Gibb lui a téléphoné en décembre dernier et a enregistré la conversation désormais utilisée par la justice.

Dans cet échange, Lori Vallow insiste en expliquant avoir fait «exactement ce que Dieu lui avait demandé de faire». Une sorte de demi-aveu pour celle qui, avec son mari Chad Daybell, fait partie d’une secte religieuse mormone, Preparing with People, qui croit au retour de Jésus sur Terre et à la fin du monde. Au départ, Lori Vallow avait assuré à Melanie Gibb que JJ se trouvait chez sa grand-mère. Elle avait même confié souffrir d’un cancer du sein et expliqué qu’elle ne pouvait plus s’occuper de lui. Pas convaincue par cette justification, Melanie Gibb avait appelé la police afin de demander à ce qu’elle se rende chez la mère et son mari. C’est à ce moment-là que le couple a demandé à leur amie de mentir aux autorités et de leur dire que JJ se trouvait chez elle, indique la chaîne KSL.

«Est-ce que JJ va bien ?», demande Melanie Gibb. «Il est en sécurité et heureux», répond Lori Vallow, qui tout au long de la conversation dit ne pas pouvoir indiquer où il se trouve afin de le protéger. Elle dit en effet être pourchassée par des proches qui veulent venir récupérer ses enfants «alors qu’il n’y a aucun raison qu’ils en aient(...)


Lire la suite sur Paris Match