Esapekka Lappi, leader du rallye du Mexique devant Sébastien Ogier à mi-journée vendredi

Esapekka Lappi imprime le rythme au Mexique. (R. Thuillier/Hyundai Motorsport)

Après trois difficiles spéciales vendredi, le Finlandais Esapekka Lappi (Hyundai) devance d'un rien Sébastien Ogier (Toyota) pour la tête du rallye. Loubet, Katsuta et Tänak sont déjà hors course pour la victoire.

La première boucle de trois spéciales du rallye du Mexique (après deux super spéciales jeudi soir) a permis de faire un sacré premier écrémage dans l'épreuve qui fait son retour au niveau mondial pour la première fois depuis 2020. Avec notamment le monument El Chocolate (29 km) pour débuter la journée, tous les équipages ont été mis à rude épreuve.

C'est Esapekka Lappi qui s'en est le mieux sorti, profitant notamment de sa position sur la route. Au retour à l'assistance à la mi-journée, le Finlandais de Hyundai devance Sébastien Ogier (Toyota) de 1''4. « Seb a gagné le rallye tellement de fois (6 au total) que si on arrive à tenir son rythme, on ne peut qu'être satisfaits. Mais le pilotage n'est jamais parfait et il y a des endroits où j'ai perdu des dixièmes ici et là. On a encore une marge de progression. »

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Derrière, Elfyn Evans (Toyota) et Dani Sordo (Hyundai) se livrent une lutte serrée pour la troisième place sur le podium. Le Gallois (+12''5 sur Lappi) a l'avantage pour six dixièmes seulement. Plus loin, Thierry Neuville (Hyundai, +23''2) et Kalle Rovanperä (Toyota, +29''2) sont pénalisés par leur position sur la route et doivent accepter de perdre du temps aujourd'hui.

Et les Ford dans tout ça ? Celle de Pierre-Louis Loubet n'est plus sur la route depuis que le Français de M-Sport a cassé sa suspension dans El Chocolate. Son coéquipier, Ott Tänak, leader du Championnat, a été lui frappé par un problème de turbo et navigue à plus de 12 minutes de la tête de course.

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Enfin, dans la dernière spéciale de cette boucle, c'est Takamoto Katsuta qui a été contraint à l'abandon. Parti dans une dérive trop longue à flanc de montagne, le Japonais est sorti de la route et a vu sa Toyota finir sa course en contrebas de la piste. À noter qu'en WRC2, Adrien Fourmaux (Ford) n'est qu'à 1''9 du leader Gus Greensmith (Skoda).

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