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En Espagne, de nombreux “obstacles bureaucratiques” pour les étudiants étrangers

Les universités espagnoles sont-elles un casse-tête bureaucratique pour les étudiants étrangers ? Si ces derniers, en choisissant l’Espagne, peuvent profiter de villes “sûres et abordables”, du climat doux et de “l’animation” qui s’y trouvent, ils sont en revanche confrontés à un “mur administratif”, selon La Vanguardia.

Sans apporter de réelles précisions sur les établissements concernées, le quotidien barcelonais déplore les “obstacles bureaucratiques” qui freinent la venue de certains étudiants étrangers dans le pays.

Parmi ces “entraves”, la journaliste Carina Farreras explique que l’homologation du baccalauréat (“bachillerato”, en espagnol), que le candidat doit présenter dans son dossier, peut prendre “jusqu’à un an” dans certains établissements, retardant ainsi les inscriptions.

Par ailleurs, “le manque de places réservées aux étudiants internationaux les oblige à attendre jusqu’en juillet pour savoir s’ils peuvent accéder à la licence qu’ils souhaitent”. Or “un étudiant mexicain ou danois doit savoir en mars où il va étudier en septembre”, signale dans les colonnes du journal Antonio Luna, professeur à l’université Pompeu Fabra de Barcelone.

“À cela s’ajoute les [éventuels] problèmes de visa pour les citoyens non européens”, poursuit La Vanguardia.

Des mesures d’allègement prévues cet automne

Dans un rapport publié en avril 2022, le ministère espagnol de l’Enseignement supérieur estimait qu’un peu moins de 130 000 étudiants étrangers étaient inscrits dans le système universitaire espagnol lors de l’année scolaire 2019-2020. Environ 55 000 l’étaient via un programme de mobilité (type Erasmus). Le reste provenait en majorité d’Amérique latine et des Caraïbes.

Le gouvernement espagnol et les gouvernements régionaux, compétents en la matière, sont sommés de trouver des solutions. Durant l’été, le secrétaire d’État José Manuel Pingarrón, rattaché au ministère espagnol de l’Enseignement supérieur, a promis de réduire les temps d’attente pour l’homologation des baccalauréats à “moins de six mois”. Il prévoit de nouvelles annonces afin d’alléger les démarches dans le courant de l’automne, confirme La Vanguardia.

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