Essai - BMW M240i xDrive (2022) : une "mise en bouche" réussie !
Chez BMW, il convient de ne pas confondre les « M » suivies d’un seul chiffre – en somme les vraies, les pures et dures – et les « M quelque chose ». Il ne faut néanmoins pas mettre dans le même panier ces dernières et les finitions M Sport, qui ne sont qu’un encastillage et peuvent parfaitement cacher un vulgaire diesel : sacrilège !
Le souci, c’est que les M se font souvent attendre : elles sont généralement les dernières arrivées dans la famille. Sauf que la patience des clients a des limites. Surtout quand la concurrence propose de quoi contenter les plus exigeants. Certes, un petit coupé sportif 2 portes a plus de charme qu’une berline compacte ; sa ligne plus effilée laisse transpirer sur son passage une sportivité et un raffinement naturels. Il n’empêche.
J’en vois déjà faire la moue à la lecture de la fiche technique : 374 ch. « C’est tout ?! » En effet, cela reste en dessous de la barre psychologique des 400 ch, atteinte par la dernière RS 3 et explosée par l’A 45 AMG et ses 421 ch. Oui, mais ! Au risque d’ajouter une pointe de subjectivité – et franchement, comment faire autrement quand nous parlons passion et sport ? –, le petit nouveau munichois a des arguments supplémentaires. Et pas des moindres. D’abord, il n’est plus si petit que cela.
Il a même bien grandi : il s’étire désormais sur 4,54 m, soit 10,5 cm de plus par rapport au précédent modèle ; 1,84 m de large (+ 6,4 cm) mais avec une hauteur réduite de presque 3 cm. Je ne vous fais pas un dessin : le coupé Série 2 a perdu les rondeurs de l’enfance et surtout celles qui l’apparentaient à la famille de la Série 1. Normal, il a quitté le giron...Lire la suite sur Sport Auto