F1: Oudéa-Castéra "favorable" à l'étude d'un retour du GP de France

F1: Oudéa-Castéra "favorable" à l'étude d'un retour du GP de France

De retour en 2018 après dix années d'absence, le Grand Prix de France de Formule 1 a de nouveau disparu du calendrier du championnat du monde en 2023. Début mai, Stefano Domenicali, patron de la discipline, a cependant ouvert la porte à un retour. Un message bien reçu par Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, qui affirme à RMC Sport être "favorable au fait de mettre à l'étude" la possibilité de faire revenir l'épreuve au Castellet ou à Nice.

"On est au travail, y compris à travers des échanges que nous pouvons avoir avec des grands élus expérimentés sur ces questions dans les territoires, à travers le mouvement sportif, explique la ministre. La fédération du sport automobile a un rôle à jouer. On est au travail, on aura un dialogue nourri et constructif, on a entendu l’appel de la FOM (Formula One Management, l'entité qui chapeaute les droits commerciaux de la F1 ndlr) sur ces sujets. Nous l’avons bien accueilli".

"On est au travail pour regarder ce qui peut être fait, poursuit Amélie Oudéa-Castéra. Ce serait une chance, une opportunité. Il faut bien regarder maintenant les conditions d’un tel retour de la F1 en France, avec l’industrie automobile et pour aussi l’appuyer dans sa transformation, y compris sur le plan écologique".

Des rendez-vous entre le patron de la F1 et le sport auto français

Le circuit Paul-Ricard du Castellet (Var) a accueilli les quatre dernières éditions du GP de France. Les deux dernières ont été remportées par Max Verstappen (Red Bull), les deux précédentes par Lewis Hamilton (Mercedes). Avant la pause de 2009 à 2017, la manche française se déroulait depuis 1991 sur le circuit de Nevers Magny-Cours (Nièvre).

Dans un entretien à L'Équipe, Stefano Domenicali, PDG de la F1, avait demandé à la France de faire "les efforts que les autres font" pour revenir au calendrier. "Mieux, il faut des interlocuteurs. Et pour l'instant, chez vous, nous n'en avons pas. (...) Le jour où le président Macron me dit qu'il veut discuter pour parler du retour de la France, je viens. S'il veut discuter, je serai là dès qu'il le souhaite pour en parler", avait ajouté l'ancien patron de Ferrari.

Selon les informations de RMC Sport, le GP de Monaco disputé le 28 mai a été l'occasion pour le dirigeant d'enchaîner deux rendez-vous sur le sujet. L'un avec Nicolas Deschaux, président de la Fédération française du sport automobile (FFSA), et Jean Alesi, président du circuit Paul-Ricard depuis février et membre du comité directeur de la FFSA. L’autre avec entre autres Éric Boullier, directeur du Groupement d'intérêt public Grand Prix de France (en cours de dissolution) qui gérait l’événement jusqu’à l’an passé. Ces entrevues n’ont pas débouché sur des choses concrètes, mais elle a confirmé le fait que la F1 était ouverte à un retour en France.

Article original publié sur RMC Sport