Face à la sécheresse, les six gestes du gouvernement pour économiser l’eau

Le gouvernement lance ce samedi 3 juin la campagne « Chaque geste compte » pour inviter les Français à économiser l’eau à la maison et dans le jardin.
Le gouvernement lance ce samedi 3 juin la campagne « Chaque geste compte » pour inviter les Français à économiser l’eau à la maison et dans le jardin.

EAU - Réparer les fuites, éviter les bains, récupérer l’eau de pluie : juste avant les grandes chaleurs de l’été, le gouvernement lance ce samedi 3 juin une campagne de communication « Chaque geste compte » destinée à encourager à économiser l’eau.

Chacun est ainsi invité à adopter dès à présent, et au quotidien, six gestes simples chez soi et dans son jardin afin de réduire sa consommation d’eau.

À la maison, le gouvernement plébiscite l’installation d’un mousseur sur les robinets. « On en trouve dans les magasins de bricolage et les quincailleries », précise-t-il sur son site, assurant qu’ils permettent une économie de 50 % de la consommation d’eau d’un robinet. Cette campagne invite aussi à vérifier et réparer les fuites, installer un pommeau de douche économe, et éviter les bains. Et surtout : la douche ne doit pas durer plus de 4-5 mins, pour une économie réalisée de 110 litres par douche.

Nappes phréatiques à sec

Et au jardin, les conseils sont les suivants : installer un récupérateur d’eau de pluie ; un goutte-à-goutte pour l’arrosage ou encore planter des plantes peu gourmandes en eau (lavande, romarin, plantes grasses ou cactus...)

Après l’été le plus chaud jamais enregistré en Europe en 2022 et alors que le pays est en train de s’organiser pour s’adapter à un réchauffement des températures de 4°C en 2100, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu et la secrétaire d’État chargée de l’Écologie Bérangère Couillard veulent sensibiliser par cette campagne à la préservation de la ressource en eau.

Car malgré des pluies tardives en mai sur plusieurs régions, une large majorité des nappes phréatiques françaises restent à des niveaux préoccupants, confirmant les prévisions d’une nouvelle sécheresse estivale, selon le dernier bilan mensuel du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publié le 17 mai. Au 1er mai, 68 % des nappes sont toujours à des « niveaux modérément bas à très bas », dont 20 % à des niveaux très bas, selon le BRGM.

À voir également Le HuffPost :

Contre la sécheresse, les Soulèvements de la Terre lancent 100 jours de mobilisation

Pourquoi ces scientifiques ne veulent pas qu’on enlève le plastique des océans