Face aux nouvelles restrictions, Roland-Garros réduit encore sa jauge à 1000 spectateurs

A trois jours de l'ouverture du Grand Chelem parisien, exceptionnellement reprogrammé à l'automne en raison de la pandémie de Covid-19, sa jauge de spectateurs a été resserrée une fois de plus, de 5.000 à 1.000 spectateurs par jour.

Encore un coup de rabot pour Roland-Garros: à trois jours de l'ouverture du Grand Chelem parisien, exceptionnellement reprogrammé à l'automne en raison de la pandémie de Covid-19, sa jauge de spectateurs a été resserrée une fois de plus, de 5.000 à 1.000 spectateurs par jour. Cet abaissement de plus, qui intervient à la dernière minute, fait suite aux nouvelles restrictions de rassemblement annoncées mercredi soir par le ministre français de la Santé Olivier Véran pour les zones en "alerte renforcée", dont fait partie Paris, pour contenir la recrudescence de la pandémie de Covid-19 en France.

C'est la troisième fois en moins de trois semaines que Roland-Garros est contraint de réduire cette jauge. Dans l'après-midi, le directeur du tournoi Guy Forget avait pourtant déclaré toujours "espérer avoir 5.000 spectateurs". "Nous sommes capables d'accueillir cette population sur un stade de 12 hectares", avait-il souligné, en insistant sur l'extension du site - 1 km de long. Mais le Premier ministre français Jean Castex, invité de la télévision France 2, a coupé court à ses espoirs par cette affirmation : "Nous appliquerons à Roland-Garros les mêmes règles qu'ailleurs".

"On passe de 5.000 à 1.000", a-t-il encore déclaré, en assurant que cette jauge concernait l'ensemble des personnes autorisées quotidiennement à entrer sur le site. Mais ses services ont ensuite précisé à l'AFP que les personnes accréditées (organisateurs, joueurs, staff, journalistes, etc.), "soumises à un protocole spécifique", n'étaient pas comptabilisées parmi le millier de personnes autorisées par jour.

3% du remplissage habituel

Une première fois, début septembre, la Fédération française de tennis (FFT), qui organise Roland-Garros, avait dû revoir ses(...)


Lire la suite sur Paris Match