Fertilité post-cancer : grâce à une greffe de tissu ovarien, des jumeaux sont nés à Marseille

En 2008, c'est le coup de tonnerre pour Sandrine : la jeune femme, âgée de 23 ans, se voit diagnostiquer un lymphome de Hodgkin, un cancer du système lymphatique. Les médecins mettent d'abord en place une chimiothérapie – mais celle-ci s'avère inefficace.

L'oncologue de Sandrine lui propose alors un traitement plus puissant, mais également plus toxique : parmi ses effets secondaires, il y a une altération de la fonction ovarienne et de la fertilité...

Face au risque de ne jamais pouvoir être maman, Sandrine décide (en 2009) de se faire prélever un ovaire entier par cœlioscopie ainsi que du tissu ovarien contenant des gamètes : le tout est congelé pour une éventuelle utilisation après rémission.

Plusieurs tentatives de fécondation in vitro (FIV), jusqu'à la réussite

Dix ans plus tard, en 2019, Sandrine et son compagnon souhaitent devenir parents. Malheureusement, la trentenaire (en rémission) souffre d'une insuffisance ovarienne prématurée. Le couple opte donc pour une greffe de tissu ovarien ; en avril 2020, les médecins estiment que la fonction ovarienne endocrine de Sandrine est rétablie.

Mais malgré cette bonne nouvelle, aucune grossesse spontanée ne démarre. Sandrine et son compagnon tentent alors plusieurs fécondations in vitro (FIV) – en vain. Jusqu'à "la" bonne tentative : en juillet 2022, Sandrine est enceinte de jumeaux...

"Il y a eu beaucoup d'appréhensions pendant la grossesse, avec une (...) crainte d’accouchement prématuré. J'ai (...)

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