Le festival de CAN
Les Camerounais qui aiment le football, c'est-à-dire la majorité de la population, ont vécu un mois de décembre agité, surtout pour les sujets au stress et à l'hypertension. Ils ont à peu près tout entendu, à tel point que certains d'entre eux commençaient à se faire à l'idée que la CAN n'aurait pas lieu. Un jour, une rumeur annonçait une délocalisation de la CAN au Qatar, ou même en Algérie, en raison de l'avancée trop lente des travaux sur plusieurs sites, dont celui d'Olembé, à Yaoundé, où se joueront notamment le match d'ouverture entre les Lions indomptables et le Burkina Faso et la finale. Puis des clubs européens, à commencer par les Anglais, ont fait leur cinéma habituel à l'approche de chaque CAN, en menaçant de ne pas libérer leurs internationaux africains, craignant une mise en quarantaine au retour du Cameroun. La Confédération africaine de football (CAF), prête à tout pour sauver sa compétition phare, a accepté que…