En finale de la Ligue des champions contre Lyon, Pernille Harder va mener la fronde

3 décembre 2018. Le monde du foot n'a d'yeux que pour Ada Hegerberg : la Norvégienne de Lyon décroche le premier ­Ballon d'or décerné à une joueuse. ­Pernille Harder, deuxième, est battue d'un cheveu. Ce n'est pas la première fois que l'attaquante danoise bute tout près du Graal. En 2017, elle avait guidé sa modeste sélection en finale de l'Euro, en mettant ­notamment fin au règne de vingt-deux ans de l'Allemagne. Mais son but lors de l'ultime rendez-vous n'avait pas suffi à priver les Pays-Bas du titre.

La même année, elle a débarqué à Wolfsburg, dans cette Frauen-­Bundesliga où elle rêvait d'évoluer, après cinq saisons au ­Linköpings FC (Suède). Sur place, elle a tout raflé : quatre titres en championnat et autant de coupes nationales. Ses statistiques personnelles disent son influence : 93 buts en 97 matches. "Elle est décisive mais sait aussi jouer pour les autres", observe Élise Bussaglia, jeune retraitée aux 192 sélections en Bleu. Ses quelques mois en commun à Wolfsburg l'ont impressionnée : "Elle a tout, la vitesse et l'endurance, le sens du collectif, une ­excellente technique. Sans oublier un gros mental : quand on a une leader comme ça, on a envie de tout donner pour elle et de la suivre."

Parité salariale

Hors du terrain, Harder (27 ans) aime l'idée d'être une source d'inspiration. Elle ne cache pas sa relation avec Magdalena Eriksson, une ancienne coéquipière en Suède, qui évolue désormais à Chelsea (et qu'elle pourrait très vite rejoindre pour un transfert recor...


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