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Fiona Ferro, Hugo Gaston, Clara Burel... La nouvelle vague du tennis français

Ce qu'il y a de bien avec le tennis français, c'est qu'il est encore capable de nous surprendre. Agréablement s'entend. De nouveaux sourires émergent de ce Roland-Garros, qui avait d'abord étalé des visages fanés dans une plaine monochrome. Celui de Fiona Ferro, 23 ans, n'est pas tout à fait inconnu, à condition d'être familier du banc de l'équipe de France de Fed Cup ou de connaître un bout du palmarès des tournois de Lausanne et de Palerme. Mais il s'affichera bien en seconde semaine et il fait autant plaisir à voir que son jeu, à distance du caractère monosyllabe si répandu sur les scènes de la WTA.

Fiona Ferro fait un peu de tout, en fluidité, et il fallait bien ça, samedi, pour ne pas se laisser embrouiller par Patricia Maria Tig, qui s'y connaît en effets de manche. "Je devais travailler à chaque point, elle ne m'en a pas donné beaucoup et il y a des moments où j'aurais pu m'exciter", admet la 49e mondiale, pas vraiment rangée au rayon des phénomènes chez les jeunes. On ne sait pas trop ce qui se passe dans sa tête : elle en dit et montre peu sur le sujet, mais il semblerait qu'il n'y ait pas une foule de nœuds.

De jeunes joueurs qui ne se fixent "aucune limite"

Les victoires s'enchaînent (désormais 18 en comptant la tournée d'été de la Fédération) et les eaux sont calmes. Aucune panique à bord, samedi, quand le deuxième set file. Une tripotée d'amorties plus loin, l'affaire est pliée d'une bulle (7-6, 4-6, 6-0). "C'est une fille qui sait où elle veut aller et qui fait ...


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