Selon RMC Sport, la directrice générale de la FFF Florence Hardouin ne s'est pas présentée ce mardi matin à son entretien préalable à un licenciement. Elle craignait notamment de croiser Noël Le Graët, qu'elle accuse de « harcèlement sexuel et moral ».

Attendue ce mardi matin pour un entretien préalable à un licenciement, Florence Hardouin, la directrice générale de la FFF, ne s'y est pas présentée selon les informations de RMC Sport. Elle ne se sentait pas prête à revenir dans les locaux de la Fédération, boulevard Grenelle, encore fréquentés par Noël Le Graët, qu'elle a accusé de « harcèlement sexuel et moral », avant sa mise à pied le 11 janvier dernier. Salariée de la 3F, sa présence n'était pas obligatoire.

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Initialement prévue le 20 janvier, cette entrevue a été repoussée à deux reprises en raison de soucis de santé - victime d'un malaise à son domicile à la suite de l'annonce de sa mise à pied, Florence Hardouin avait été hospitalisée pour un infarctus. Désormais, ses avocats attendent l'information officielle de son licenciement pour la dénoncer, et entamer des négociations avec la Fédération.

Dans le rapport d'audit de la FFF rendu le 15 février à la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, Florence Hardouin est épinglée pour son « autoritarisme » et sa « passivité » par rapport aux actes de Le Graët. « L'ambiance sexiste et violente qui a régné au sein du CODIR (comité directeur) jusqu'en 2020 [...] s'exprime par des blagues sexistes, lourdes et récurrentes, par des manifestations de mépris entre directeurs, par l'usage d'un vocabulaire grossier, par l'échange d'injures ou d'invectives. La passivité de la directrice générale qui présidait ces CODIR et du président qui était informé a marqué les personnes présentes à l'époque. »

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