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Foot : La France insoumise et le PS boycottent un match de l’Assemblée à cause du RN

C’est dans ce stade, tout proche de la Tour Eiffel que doit avoir lieu mercredi 28 septembre le match opposant l’équipe de France de football de l’Assemblée nationale et une équipe formée d’anciennes gloires du foot français.
FRANCK FIFE / AFP C’est dans ce stade, tout proche de la Tour Eiffel que doit avoir lieu mercredi 28 septembre le match opposant l’équipe de France de football de l’Assemblée nationale et une équipe formée d’anciennes gloires du foot français.

FRANCK FIFE / AFP

C’est dans ce stade, tout proche de la Tour Eiffel que doit avoir lieu mercredi 28 septembre le match opposant l’équipe de France de football de l’Assemblée nationale et une équipe formée d’anciennes gloires du foot français.

POLITIQUE - Sport et politique font rarement bon ménage. Les députés de l’Assemblée nationale l’ont encore une fois prouvé. Alors qu’un match caritatif doit avoir lieu ce mercredi 28 septembre entre l’équipe de France de football de l’Assemblée nationale et une équipe composée d’anciens internationaux français, les députés de la France insoumise ont finalement choisi de boycotter la rencontre, rapporte ce mardi 27 septembre, Le Parisien. Un boycott rapidement suivi par le PS et EELV, comme le confirme BFMTV et franceinfo.

Pour expliquer ce choix de dernière minute instigué par LFI, les députés invoquent la présence de joueurs issus du Rassemblement national, tels que Julien Odoul, Emmanuel Blairy ou Philippe Ballard, au sein de l’équipe parlementaire. S’ils avaient, dans un premier temps, confirmé leur présence à ce match, cette fois c’est clair : aucune compromission avec l’extrême droite dans les rangs de la France insoumise, du PS et des Verts, même pour affronter Robert Pirès et Sidney Govou au profit de la lutte contre le cyberharcèlement et le harcèlement scolaire.

C’est en voyant le nombre de députés RN alignés dans l’équipe de l’Assemblée que les députés insoumis auraient, les premiers, changé leur fusil d’épaule. « On n’avait pas anticipé qu’il y avait tous ces députés RN dans l’équipe de foot. On était chaud pour jouer, alors on a dit oui, comme d’habitude, comme dans la mandature précédente. Mais la question de notre participation s’est posée quand on a su qu’il pourrait y avoir des députés RN », glisse au Parisien un député de la France insoumise.

Socialistes et écolos suivent le mouvement

Si la semaine dernière, Éric Coquerel avait bel et bien confirmé sa présence pour le match prévu au stade Émile Anthoine de Paris, ce n’est pas le cas de tous les députés insoumis. Preuve que le sujet faisait débat en interne au sein du parti.

Le député Ugo Bernalicis avait par exemple contacté Le HuffPost pour démentir sa participation, suite à la publication de notre article sur la normalisation du RN le 21 septembre, illustré par la toute première participation de députés du camp de Marine Le Pen au traditionnel match de foot de l’Assemblée.

Une situation qui sidère le député Renaissance Karl Olive, par ailleurs porteur de l’un des brassards de capitaine de l’équipe de l’Assemblée nationale. « Je regrette l’instrumentalisation et la prise en otage de notre événement. De quel droit devrait-on interdire à tel ou tel joueur député de participer selon son parti ? Les étiquettes doivent rester dans le short », s’est-il insurgé.

Pourtant les députés insoumis ont été rapidement imités. Les députés PS ont choisi de suivre le mouvement de leurs confrères de la Nupes, puisqu’« aucun député socialiste ne participera demain au match de football de l’équipe de France des parlementaires », indique le groupe socialiste dans un communiqué dont se fait l’écho Le Parisien. Europe Écologie-Les Verts a également pris cette décision, indique BFMTV.

Encore une fois, la présence du Rassemblement national pose problème, au point de refuser de jouer les « prochains matchs du XV parlementaire de rugby » si le RN est présent. Une manière pour les socialistes de refuser « cette banalisation de l’extrême droite », comme ils l’expliquent dans leur communiqué.

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