Football : Bordeaux prend l’eau

Évidemment, le nouveau logo présenté mardi avait peu de chances de leur plaire. Depuis des mois vent debout contre les dirigeants, les supporters des Girondins, à commencer par les actifs Ultramarines, y ont vu la énième émanation de desseins purement mercantiles. Le sujet a toutefois vite été supplanté par une nouvelle choc : la volonté de claquer la porte affichée par Paulo Sousa. Nommé en mars 2019, l’entraîneur portugais gardait un peu de crédit malgré des résultats tristounets (14e et 12e ).

Mais chacun a fini par s’y habituer : depuis un dernier titre de champion en 2009, sous l’égide de Laurent Blanc et le patronage de M6, du terrain ne jaillit plus grand-chose. Silence, on recule. La coulisse, en revanche, est devenue très agitée. Point de bascule, le rachat du club il y a dix-huit mois par les fonds d’investissement américains GACP et King Street.

Lire aussi - Blaise Matuidi au JDD : "On reste des exemples, on peut participer à des prises de conscience"

Le président Frédéric Longuépée s’est mis à dos les ultras

La seconde entité est désormais seule à la barre pour juguler des problèmes en cascade qui touchent jusqu’à l’inspection du travail, suspicieuse quant aux modalités d’application du chômage partiel. Le président Frédéric Longuépée cristallise les foudres. Ancien du PSG et de Paris 2024, il s’est mis à dos les ultras, qu’il a un temps menacés de plainte après la diffusion d’échanges privés ; le nouveau maire Pierre Hurmic, qui appelle à son éviction ; mais aussi...


Lire la suite sur LeJDD