Les footballeuses jouent sur des « terrains pas adaptés », estime Aulas

Jean-Michel Aulas, le président de l'OL. (A. Martin/L'Équipe)

Le patron de l'OL, Jean-Michel Aulas, a expliqué lundi que les terrains alloués aux joueuses étaient un problème pour elles et pour la retransmission TV, lors d'un débat sur le sport féminin organisé par le ministère des Sports.

Invité par le ministère des Sports, ce lundi, Jean-Michel Aulas s'est montré critique envers les stades réservés au football pratiqué par les femmes. « On fait jouer les féminines sur des terrains pas adaptés, qui ne le sont pas non plus sur le plan du public, il y a une différence absolument incroyable dans la réglementation entre l'acceptation pour les féminines et les masculins », a lancé le président de l'OL au cours de cette matinée qui se tenait à la maison du handball de Créteil.

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Prenant en exemple « les quarts de finale de la Coupe de France féminine », disputés le week-end dernier, Aulas a reconnu qu'il s'agissait de la « responsabilité de la fédé », organisatrice de la compétition. « J'assume, on va modifier tout ça, les terrains qui sont acceptés pour les quarts ne sont pas acceptés pour les garçons », a insisté le dirigeant, membre du comité exécutif de la Fédération française de football, faisant référence notamment à l'état des pelouses.

S'agissant du travail sur la gestation en cours d'une Ligue professionnelle féminine, il a dit avoir « fait un audit très précis sur ce qui se passait et c'est vrai aussi qu'on n'a pas toujours donné les moyens aux diffuseurs de retranscrire dans les meilleures conditions ». Il a également précisé que « six candidats » parmi les douze clubs de Division 1 se sont manifestés pour être dotés d'une académie permettant d'avoir leur « propre structure de formation ».

Par ailleurs, au sujet des équipements sportifs, Aulas a indiqué avoir récemment découvert qu'il n'y « a pas de chaussures spécifiques pour le foot féminin ». Et de glisser au passage qu'il y a « de 15 à 18 % plus de temps effectif » dans les matches de foot féminin car il y a « moins de contestations d'arbitres, moins de simulations ».