Formule 1 – Impérial, Lewis Hamilton signe la pole en Australie

Le Britannique a tout simplement survolé la troisième partie de la séance qualificative. Sebastian Vettel sera à ses côtés sur la grille.

On l’attendait, ce duel Mercedes – Ferrari. On l’a eu ! Les deux équipes se sont rendues coup pour coup en piste pour faire tomber le chronomètre. Mais, à la fin, c’est encore une Flèche d’Argent qui l’a emporté. Et de quelle manière !

Lewis Hamilton a survolé les débats

Meilleur des deux premières séances d’essais libres du week-end, le Britannique a vu ce samedi matin Sebastian Vettel lui griller la politesse lors des EL3. Une source de motivation supplémentaire pour le triple champion du monde ? Sûrement, même si Hamilton n’en avait pas forcément besoin pour faire une qualification de haut vol. En Q3, les Flèches d’Argent et la Scuderia sont les premières à sortir en piste, les six autres qualifiés préférant rester au garage et laisser libre cours à la bataille qui s’annonçait.

Si Kimi Räikkönen, quatrième au final, a vite montré un certain retard sur ses acolytes, les trois autres ont tout donné pour assurer le spectacle. A coup de millièmes, Lewis Hamilton s’est montré le plus véloce, explosant littéralement le record du circuit avec un impressionnant 1’22’’188. Ça promet pour la course !

Ferrari, une première depuis 2015

Alors que les drapeaux à damiers sont agités, Valtteri Bottas pense sécuriser la première ligne pour Mercedes. Mais Sebastian Vettel déboule et lui ravit la deuxième place pour 25 millièmes ! Une deuxième place sur la grille libératrice pour la Scuderia, qui n’a plus connu les joies d’une première ligne sur la grille depuis… le Grand Prix de Singapour en 2015 ! Une éternité en somme.

Derrière lui, son coéquipier se retrouve pris en sandwich entre Valtteri Bottas donc et Max Verstappen. Le départ sera donc plus que jamais intéressant à suivre !

Daniel Ricciardo finit dans le mur

Logiquement qualifié pour la Q3, l’Australien s’élance pour son premier tour rapide. Mais au virage 14, la Red Bull arrive vite. Le train arrière perd sa motricité. Ça ne pardonne pas. Ricciardo finit dans le mur, abîmant pas mal sa monoplace au passage.

Chez Red Bull, on sait d’ores et déjà qu’on aura du travail d’ici le départ. Alors que Ricciardo, dixième donc au terme de cette séance qualificative, devra cravacher dimanche en piste.

La satisfaction de Romain Grosjean

Si Daniel Ricciardo a donc perdu son légendaire sourire à l’issue des qualifications, il y en a qui rayonnait au moment de descendre de sa monoplace : c’est Romain Grosjean ! Le Français, qui, on s’en souvient, a passé une bonne partie de la saison 2016 à pester contre sa Haas, a signé un sixième temps qu’il n’espérait même pas ! Un très joli résultat qu’il faudra maintenant convertir en course.

De son côté, Esteban Ocon a terminé 14e pour ses premières qualifications au volant de la Force India. Les Renault de Nico Hülkenberg et Jolyon Palmer ont respectivement sgné les 12e et 20e temps.

Pour les rookies, tout n’a pas été facile

Trois rookies ont fait leur grand début ce samedi. Le jeune Lance Stroll n’a pas connu un samedi des plus faciles. Parti à la faute lors des EL3, le Canadien a signé le 19e temps. Il s’élancera du fond de la grille, après sa pénalité de cinq places suite à un changement de boîte.

Pour Stoffel Vandoorne aussi, la qualification n’a pas été à la hauteur de ses espérances. S’il a déjà participé à un Grand Prix en 2016 (avec un très beau résultat d’ailleurs), le Belge n’a pas réussi à pousser sa capricieuse McLaren en Q3, finissant 18e de la séance.

Enfin, Antonio Giovinazzi, appelé à la dernière minute pour pallier au forfait de Pascal Wehrlein samedi matin, est le seul à avoir assuré le travail. S’il a signé le 16e temps, il a fini à un peu moins de deux dixièmes de son coéquipier Marcus Ericsson… alors qu’il n’a appris que quelques heures avant les qualifications qu’il prendrait le volant de la Sauber. Pas mal !

Le résultat de la qualification :