France-Biélorussie (2-1) : les notes des Bleus


Toujours fébrile et irrégulière, l’équipe de France a souffert pour arracher son billet directement pour la Russie. Au sein d’un collectif parfois poussif, seuls Lemar et Mbappé lors de son entrée auront convaincu. Bref, DD a du pain sur la planche.

Lemar, un des meilleurs français face à la Biélorussie
Lemar, un des meilleurs français face à la Biélorussie

Lloris (5) : Impuissant sur le but bielorusse (2-1, 44eme), il n’avait jusqu’alors pas eu à s’employer. Aussi peu sollicité par la suite, il a géré ses rares interventions avec sérénité et sérieux.

Sidibé (6) : Très en vue dans son couloir droit, il a multiplié les montées intéressantes en manquant seulement de précision sur quelques centres. Intraitable défensivement, il a évolué auquel on l’attend et a confirmé ce que l’on pressentait : à son poste, il n’y a pas débat !

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Varane (5) : Du Varane pur jus. Impeccable à la relance et précieux par ses prises de risques, il a aussi renoué avec ses vieux démons : son manque d’agressivité lui est fatal sur le but adverse. A ce niveau, face à un tel adversaire et pour un joueur de cette trempe, c’est très embêtant.

Umtiti (6) : Heureusement, rayon agressivité, il compense largement les faiblesses de son compère. Un match solide avec en prime une grosse présence offensive sur corner. On peut le dire désormais : il y a match avec Koscielny.

Digne (3) : C’est curieux, je croyais que Kurzawa ne jouait pas. Pourtant, un latéral gauche fébrile défensivement et trop rarement dangereux devant, c’est bien le profil du Parisien. Le Barcelonais n’a donc pas fait mieux et a loupé l’occasion de plier le game.

Tolisso (6) : Il a confirmé son bon match de Sofia, dans un registre légèrement différent : le bleu de chauffe a été laissé au placard au profit d’un rôle de relayeur discipliné. En voilà un (le seul ?) qui a marqué des points sur ces 2 matchs capitaux.

Matuidi (6) : Buteur un jour, passeur un autre, ainsi va la vie des pieds carrés en 2017… A moins que le neo-Bianconero n’en soit pas du tout un mais plutôt la victime de son allure de pantin désaxé sur un terrain. Car si on l’oublie la note artistique, ce bon Blaise a encore largement fait le job ce soir !

Coman (5) : Alerte enlèvement : mais où est donc passé le feu-follet aux jambes de feu, capable de semer la panique au sein des meilleures défenses européennes ? Face aux modestes Biélorusses, le Munichois a trop rarement fait la différence balle au pied. Attention, dans les prochains mois et avec le retour de Dembélé, les places seront chères dans ce secteur. Mbappé en est bien conscient. Son entrée en jeu réussie en est la preuve. Inventif et dangereux, on a retrouvé le vrai Mbappé. Fin de l’alerte pour le poste.

Lemar (7) : Très utile dans la construction du jeu par son sens du placement et sa capacité de percussion, il a été le Français le plus régulier et le plus juste. Quand on sait qu’il manque encore un peu de rythme, on peut être rassuré pour la suite des événements à son poste.

Griezmann (6) : L’espace de 30 minutes, le Grizou cuvée 2016 a fait un retour triomphal au Stade de France. Buteur et passeur, son efficacité a placé les Bleus sur de bons rails. Hélas, la suite de son match fut beaucoup moins intéressante avec une influence sur le jeu en chute libre. Sur la bonne voie quand même.

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Giroud (6) : Remplaçant à Arsenal, il n’était pas de retour en Bleu pour faire de la figuration, mais plutôt pour fermer quelques bouches. Sa grosse entame de match en témoigne avec 3 têtes dangereuses, dont une sur la barre (20eme). Il « ajuste » ensuite Chemik sur sa première grosse occas’ balle au pied. Son 28eme but en 68 sélections : pas mal pour un manchot… Un peu moins en vue par la suite, il est tout de même resté dangereux.

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Deschamps (5) : Bon, mission accomplie pour notre Dèche nationale avec une qualification acquise sans passer par l’enfer des barrages…dans un groupe il est vrai ultra-accessible. Pour le reste, il faudra repasser, notamment pour la cohérence et le style de jeu de l’équipe car encore une fois, c’est bien un sentiment d’incertitude à tous les étages qui a accompagné les Bleus ce soir.