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« La France, ce n'est pas l'abandon » : Élisabeth Borne défend les sanctions prises à l'encontre de la Russie

« Notre objectif est le même depuis le début : rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie, frapper durement son économie, pour l'empêcher de financer son offensive », a déclaré la cheffe du gouvernement, Élisabeth Borne, lundi en ouverture d'un débat à l'Assemblée nationale, sur ce conflit et ses conséquences. « Les sanctions continueront tant que Poutine s'évertuera dans la spirale du conflit et de la confrontation. Abandonner les sanctions, ce serait abandonner l'Ukraine. Ça serait renoncer à nos valeurs. Ça serait nous soumettre à la Russie. La France, le patriotisme, ça n'est pas l'abandon, ça n'est pas le renoncement et ça n'est pas la soumission », a-t-elle assuré avec fermeté devant les députés.

Par la suite, Élisabeth Borne a adressé une pique aux députés du Rassemblement national, soupçonné de proximité avec Moscou. Certains des membres de ce parti, à l'instar de Jordan Bardella, ont précédemment estimé que ces punitions se retournaient contre la France et non pas contre la Russie, soupçonnée de s'enrichir en vendant du pétrole à prix d'or alors que l'Hexagone subit de plein fouet l'inflation. « Ces sanctions, n'en déplaise à ceux qui masquent leur fascination pour l'impérialisme russe par un prétendu patriotisme : elles fonctionnent », a affirmé la Première ministre, arguant que le PIB de la Russie a chuté de 6% cette année.

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Le Kremlin, maître-chanteur ?...


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