France travail : « Nous n’avons pas voulu de Big Bang institutionnel », assure Olivier Dussopt

Le projet de loi « plein emploi » sera présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Parmi les onze articles que contient ce texte, la création d’un nouvel organisme : France travail. Ce successeur de Pôle emploi devrait permettre de centraliser et davantage coordonner les acteurs du secteur, afin de tendre vers le plein-emploi. Seulement, si ce nouvel organisme s’annonce ambitieux, le gouvernement n’entend pas faire tabula rasa.

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« Nous n’avons pas voulu de Big Bang institutionnel », a assuré le ministre du Travail lors d’un entretien aux Échos paru ce mercredi. Alors que les entreprises peinent à recruter, Olivier Dussopt précise que le gouvernement ne souhaite « pas prendre le risque de l’embolie » comme lors de la fusion entre l’ANPE et l’Assedic en 2009 qui a désorienté bon nombre de demandeurs d’emploi. A contrario, « la mise en œuvre de France travail se fera progressivement », indique le ministre, ajoutant que l’organisme tirera parti des « expérimentations menées avec certaines régions ou départements ».

Réinvestir le champ de l’insertion

En ce sens, Pôle Emploi pilotera le futur réseau France travail, afin que les demandeurs d’emploi et allocataires du RSA « aient le moins d’interlocuteurs possible ». Dans l’objectif de diminuer le risque « de rupture de parcours », le ministre du Travail indique aux Échos que la mission de France travail sera avant tout d’orienter les individus « le plus rapidement possible ...


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