Gérald Darmanin « choqué » par la mort du chat Neko, écrasé par un train

France's Interior Minister Gerald Darmanin addresses his New Year wishes to the ministry agents in Paris, on January 25, 2023. (Photo by Bertrand GUAY / AFP)
BERTRAND GUAY / AFP France's Interior Minister Gerald Darmanin addresses his New Year wishes to the ministry agents in Paris, on January 25, 2023. (Photo by Bertrand GUAY / AFP)

POLITIQUE - La triste histoire de Neko a aussi touché Gérald Darmanin. Ce jeudi 27 janvier, le ministre de l’Intérieur en visite dans un refuse en Essonne s’est dit « choqué » par la mort du chat s’était réfugié sous un train. La SNCF avait refusé de retarder le départ du train, scellant le sort du félin.

« J’ai été particulièrement choqué évidemment de ce qu’il s’est passé dans cette gare parisienne et particulièrement choqué de la façon dont la SNCF a malheureusement géré cette terrible affaire », a déclaré le ministre devant les journalistes, rapporte BFMTV.

Le 2 janvier, en gare de Paris-Montparnasse, Georgia et sa fille de 15 ans, Melaïna, avaient eu le malheur de voir leur chat s’échapper de sa sacoche de transport pour se retrouver sur une voie, sous un TGV à l’arrêt. Malgré une vingtaine de minutes de négociations avec des contrôleurs, elles ont assisté, impuissantes, à la mort de leur animal de compagnie.

« Il y a deux choses à comprendre dans cette situation » : « l’acte en lui-même, la mort de ce chat qui n’est pas un acte anodin devant ses propriétaires » et « surtout un manque de prise en compte de la SNCF ». « C’est encore plus grave car il faut éviter que ces actes ne se répètent », juge Gérald Darmanin. « L’enquête dira qui est responsable pénalement. »

Les maltraitances animales en hausse

Auprès du Parisien, la SNCF s’était justifiée en arguant qu’« il est extrêmement dangereux de descendre sur les voies car elles sont électrifiées » et que « c’était le retour des vacances, donc il y avait beaucoup de monde dans la gare », ce qui faisait qu’« on ne pouvait pas arrêter la circulation aussi facilement ». L’association 30 Millions d’Amis a, elle, porté plainte.

La réaction de Gérald Darmanin s’inscrit dans le cadre d’une annonce contre la maltraitance animale : la formation et la désignation de policier ou gendarme référent sur cette question dans les 4 000 commissariats de police et brigades de gendarmerie de France.

Ils seront « particulièrement formés à prendre des plaintes pour bien comprendre le droit qui s’applique » et de « bien réceptionner les personnes qui viendraient dénoncer ces actes », a déclaré à la presse le ministre de l’Intérieur, lors d’un déplacement sur un site de la SPA à Chamarande.

Depuis janvier, 15 enquêteurs policiers et gendarmes rattachés à l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) ont intégré un nouveau service spécialisé dans la lutte contre la maltraitance animale.

En France, 12 000 infractions visant des animaux domestiques, apprivoisés ou tenus en captivité ont été enregistrées en 2021 par la police et la gendarmerie, en hausse de 30 % depuis 2016, selon les chiffres de Beauvau.

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