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Gérard Depardieu sur le coronavirus: "Je respecte certains gestes, mais on nous prend pour des enfants"

Gérard Depardieu, le 5 octobre 2015  - Dominique Faget - AFP
Gérard Depardieu, le 5 octobre 2015 - Dominique Faget - AFP

"J'ai toujours détesté les politiques, car je déteste que l'on s'occupe de moi". Gérard Depardieu sortira le 8 octobre prochain un ouvrage, intitulé Ailleurs. A cette occasion, le monstre du cinéma français s'est confié dans les pages du Point, évoquant sans langue de bois les sujets qui l'animent, du Covid-19 aux réseaux sociaux.

L'acteur, qui a écrit son livre avant le confinement, a assuré que "la France était déjà confinée" avant la crise sanitaire, mais qu'elle "ne le savait pas". "La sauvagerie du confinement, c'est que les politiques ne savent pas où ils sont ni ce qu'est ce putain de Covid. Il y a eu un paquet d'âneries de dites depuis mars [...] J'ai toujours détesté les politiques, car je déteste que l'on s'occupe de moi", a-t-il ajouté, précisant ne pas avoir peur de la maladie.

"Je respecte certains gestes. Mais on nous prend pour des enfants", a lancé le comédien.

"Nous sommes dans une merde terrible"

Interrogé sur la tendance des livres de développement personnel, Gérard Depardieu a rétorqué: "Rester positif, c'est l'obsession de notre époque". "Nous sommes dans une merde terrible", a-t-il poursuivi, lui qui dans son livre dépeint la France comme une "vieille pleine d'arthrite".

"Il faut commencer par arrêter de faire trop de politique politicienne et essayer de vivre avec ce que l'on a. Nous avons détruit les trois quarts de ce que nous avions. Ne serait-ce que la ruralité. Trouver un médecin à la campagne est devenu impossible. Le médecin est noir ? Je ne veux pas y aller, il est noir! On est chez les fous", a-t-il martelé.

"La France rurale n'existe plus. Il n'y a plus que des gens emmurés devant une autre fenêtre, celle des réseaux sociaux", selon la star.

Article original publié sur BFMTV.com