Gökhan Inler : « Lavezzi me faisait penser à Maradona »
De la Suisse à la Turquie, en passant par l'Italie et l'Angleterre, l'ancien capitaine de la Nati a presque tout gagné sur son passage. À 38 ans, cet amoureux du football a fait partie du miracle de Leicester en 2016, et de l'effectif napolitain qui a mis fin à une disette de 22 ans sans titre, rien que ça.
À 38 ans, tu es une pièce importante de la réussite d’Adana Demirspor cette saison, quatrième au classement du championnat de Turquie. C’est quoi le secret ?
J’ai toujours respecté le football, qui me l’a parfaitement rendu. Disons que je récolte le fruit de mes sacrifices de plusieurs années. Durant ma jeunesse, je ne sortais pas, je ne fumais pas, ne buvais pas d’alcool. Depuis des années, je me suis conditionné à dormir entre huit et neuf heures par jour. Il y a beaucoup de concurrence dans le football, il faut être prêt. Quand on est en centre de formation par exemple, on sait tous jouer au ballon, mais ce qui fait la différence, c’est la détermination et la discipline. J’ai eu la chance d’avoir un père qui m’a tout de suite appris l’exigence que demande ce sport. Lui-même était un très bon joueur, mais mon grand-père lui disait sans cesse qu’il n’y arriverait pas. Il avait donc décidé de me ramener à chaque entraînement, de me conseiller sur mon jeu. Je ne pourrais jamais assez le remercier. Avec Adana, on a fait remonter le club en Süper Lig 26 ans après, puis on est proches d’une qualification en Coupe d’Europe en fin de saison. Écrire l’histoire encore aujourd’hui, c’est ce qui me motive à mon âge et me donne faim. Ce club bosse très bien, il y a des chances de faire de grandes choses ces prochaines années. Crois-moi, ça a beaucoup plus de valeur que l’argent.…
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