Genesis invitational : Jon Rahm prend le trophée et Tiger Woods rendez-vous

Jon Rahm a repris la place de numéro un mondial en Californie. (Reuters)

L'Espagnol Jon Rahm a décroché son 10e titre sur le PGA Tour, son 3e de l'année, et repris le dossard de n°1 mondial en s'imposant en Californie. L'Américain Tiger Woods a, lui, bouclé sa semaine sous le par et peut voir plus loin.

Un coup de fer magique au départ du 16 (Par 3) pour réaliser un break définitif avec Max Homa. Jon Rahm a été solide, notamment au 14 avec un autre birdie crucial, pour aller chercher ce Genesis Invitational à Los Angeles (États-Unis). L'Espagnol a fini par prendre le meilleur sur la colonie américaine au sein de laquelle Will Zalatoris (4e derrière Patrick Cantlay) était en feu (-7), dimanche.

Une ligne de plus au palmarès, un trône de la hiérarchie mondiale retrouvé, un coup double pour Jon Rahm (28 ans). Premier Européen à s'imposer au Genesis depuis Nick Faldo en 1997, il a évidemment savouré son embellie alors qu'il plane en ce début 2023 (3e titre après ceux décrochés à Hawaï puis à la Quinta) : « C'est incroyable. J'ai du mal à expliquer ce que je ressens. C'était une dure semaine et un rude dimanche. Après mon bogey au 12, j'ai su rester dedans pour trouver des solutions. »

Woods, objectif MajeursTiger Woods a remis le trophée à Jon Rahm. Un peu plus tôt sur le parcours, il avait ressorti ses couleurs historiques pour ce dernier tour (rouge, noir) mais cela n'a pas suffi. L'Américain de 47 ans est apparu un peu moins vaillant que samedi, manquant de précision, se déplaçant aussi plus lentement comme si la fatigue l'avait soudainement rattrapé. Ses cinq bogeys, pour trois birdies (+2), ont rappelé à quel point la prudence devait rester de mise à son sujet même si le bilan de son Genesis est extrêmement rassurant (-1).

Et il l'a apprécié : « J'étais un peu rouillé, j'ai fait quelques erreurs ce dimanche et j'ai eu du mal à m'adapter à la vitesse des greens, extrêmement changeante. Malgré tout, j'ai eu l'impression de taper aussi bien qu'à la maison. Je dois remercier mon équipe pour tout le travail fourni. » Impossible de prévoir comment, de tour en tour, de tournoi en tournoi, son corps réagira à l'enchaînement des efforts. Il ne s'alignera sans doute que sur une petite huitaine de semaines dans l'année, au maximum, avec priorité absolue aux Majeurs. Elles agiteront forcément la planète golf.

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