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Greta Thunberg, bachelière, cesse sa grève hebdomadaire de l’école après 251 semaines

Greta Thunberg, ici posant avec une pancarte « Grève scolaire pour le climat » à Stockholm, en Suède, le 19 novembre 2021.
Greta Thunberg, ici posant avec une pancarte « Grève scolaire pour le climat » à Stockholm, en Suède, le 19 novembre 2021.

ENVIRONNEMENT - C’est la fin d’une époque pour Greta Thunberg. Fraîchement bachelière, la jeune militante suédoise pour le climat a annoncé ce vendredi 9 juin qu’elle mettait fin à sa grève emblématique de l’école de 251 semaines, entamée en 2018, avec la fin de sa scolarité en Suède.

« Aujourd’hui, je termine mon lycée, ce qui signifie que je ne serais plus en mesure de faire la grève de l’école pour le climat. C’est donc ma dernière grève de l’école », a annoncé sur Twitter la Suédoise de 20 ans.

L’initiatrice du mouvement Fridays for Future compte toutefois participer à d’autres formes de manifestations le vendredi, précise-t-elle. « Je continuerai à manifester les vendredis, même si techniquement ça ne sera plus une “grève de l’école“ », a-t-elle indiqué.

À l’époque anonyme, Greta Thunberg avait seulement 15 ans lorsqu’elle s’assied pour la première fois devant le Parlement suédois un vendredi d’août 2018, avec sa pancarte « Grève de l’école pour le climat ».

Greta Thunberg, ici devant le Parlement suédois, à Stockholm, le 28 septembre 2018.
Greta Thunberg, ici devant le Parlement suédois, à Stockholm, le 28 septembre 2018.

En quelques mois, de Berlin à Sydney, de San Francisco à Johannesburg, la jeunesse lui emboîte le pas et le mouvement Fridays for Future naît.

« Quand j’ai commencé à faire grève en 2018, je n’aurais jamais pu imaginer que cela déboucherait sur quoi que ce soit », a confié ce vendredi la militante.

180 pays

« En 2019, des millions de jeunes » ne se sont pas rendus à l’école « pour le climat » et ont « inondé les rues dans plus de 180 pays », rappelle-t-elle.

Mais Greta Thunberg, qui avait confié en novembre dernier vouloir « passer le mégaphone à d’autres », ne compte pas rendre son tablier et assure que le « combat vient tout juste de commencer ». « Nous qui pouvons nous exprimer avons le devoir de le faire », insiste-t-elle.

« Joyeuse remise de diplôme, Greta ! Les jours où tu as manqué l’école pour faire grève nous ont appris à tous une leçon précieuse : une seule voix avec un message puissant peut toucher le monde entier », a réagi sur Twitter la militante pakistanaise des droits des femmes Malala Yousafzai.

Au-delà de ses grèves pour le climat, la jeune militante attaque régulièrement les responsables politiques et les gouvernements pour leur inaction supposée en matière climatique.

Fin mars, elle a fustigé la « trahison sans précédent » des dirigeants après la publication de la dernière synthèse du Giec, le groupe d’experts de l’Onu.

Selon le Giec, le réchauffement climatique atteindra 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle dès les années 2030-2035, alors que la température du globe a déjà grimpé de près de 1,2°C en moyenne.

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