Guy Novès conteste la légalité de son licenciement

XV DE FRANCE – L’ancien sélectionneur assure ne pas avoir été reçu lors d’un entretien préalable à son licenciement, comme le veut la loi.

(AFP)
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Remplacé par Jacques Brunel à la tête du XV de France, Guy Novès contre-attaque après son licenciement pour faute grave. Dans un communiqué transmis vendredi à l’AFP, l’ancien sélectionneur de Bleus déclare : “Cette rupture brutale est intervenue sans procédure préalable, c’est-à-dire en violation des droits et garanties essentielles prévues par la loi“. Novès assure n’avoir “jamais été convoqué à un entretien préalable à cette décision et n’a donc jamais pu prendre connaissance des raisons qui pouvaient la justifier, ni présenter la moindre explication pour sa défense”.

Le courrier de rupture indique d’ailleurs que c’est sciemment que le président Laporte s’est dispensé de cette procédure légale obligatoire”, estime celui qui était à la tête du XV de France depuis début 2016. “Survenue sans observation de la moindre procédure légale”, l’éviction notifiée mercredi par courrier recommandé “s’appuie bien sur la notion de faute grave”, ajoutent Novès et son conseil.

Mercredi, Bernard Laporte avait annoncé l’arrivée de Jacques Brunel au poste de sélectionneur de l’équipe de France. Un mois plus tôt, la France avait dû se contenter du match nul contre le Japon, nation du deuxième rang mondial.