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HSBC finalise les discussions pour céder sa banque de détail en France

HSBC FINALISE LES DISCUSSIONS POUR CÉDER SA BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE

par Arno Schuetze et Maya Nikolaeva

FRANCFORT/PARIS (Reuters) - HSBC finalise des discussions avec le fonds américain Cerberus et une autre société d'investissement pour la cession de sa banque de détail en France, ont dit à Reuters des sources.

Cerberus et ce fonds proposent à la banque britannique de reprendre cette activité pour un euro symbolique moyennant un apport par HSBC de plus de 500 millions d'euros, ont-elles ajouté.

HBSC travaille avec la banque Lazard en vue de la cession des 270 agences du groupe britannique en France, le directeur général Noel Quinn souhaitant réduire les coûts du groupe.

La complexité de la restructuration et des négociations avec les autorités de régulation pour la reprise de la banque de détail en France de HSBC ont refroidi bon nombre d'acquéreurs.

Cerberus et l'autre société d'investissement, dont l'identité n'a pas été dévoilée, sont les seuls candidats en lice pour cette activité, les banques françaises, qui avaient initialement étudié le dossier, s'étant toutes retirées, ont précisé les mêmes sources.

Cerberus et HSBC n'ont pas souhaité faire de commentaires.

HSBC avait déjà indiqué que sa banque de détail en France faisait l'objet d'une revue stratégique.

Les deux candidats au rachat souhaitent que la société soit entièrement recapitalisée par HSBC en y injectant au moins 500 millions d'euros avant de pouvoir l'acquérir au prix d'un euro symbolique, ont dit les sources.

"Le prix va être désastreux pour HSBC", ont déclaré ces sources.

Alors que HSBC vise un accord avant la fin de l'année pour ses activités en France, l'opération pourrait encore échouer en raison des exigences réglementaires et de la crainte de fortes suppressions d'emplois, a déclaré l'une de ces sources.

Lors de la publication de ses résultats du premier semestre, HSBC France avait indiqué que son activité de banque privée et de gestion de fortune avait accusé une perte ajustée de 225 millions d'euros avant impôts.

(Arno Schuetze à Franfort, Maya Nikolaeva à Paris, avec la contribution de Lawrence White à Londres, Claude Chendjou pour la version française, édité par Blandine Hénault et Jean-Michel Bélot)