Le maire de Liverpool et d'autres élus ont écrit au président de la République française Emmanuel Macron après les incidents autour de la finale de la Ligue des champions entre le Reds et le Real, en mai dernier au Stade de France. L'Élysée n'y a encore jamais répondu.

Le 7 juin 2022, dix jours après la dernière finale de la Ligue des champions, en marge de laquelle il s'était fait dérober ses effets personnels (téléphone, portefeuille...), Steve Rotheram, le maire de Liverpool, avait adressé une lettre, par voie postale, à Emmanuel Macron, co-signée par Andy Burnham, le maire du Grand Manchester, une zone géographique où résident de nombreux supporters des Reds.

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Dans cette missive que nous avons pu consulter, l'édile se plaignait notamment « du traitement qui a été réservé à des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants qui ont assisté au match Liverpool-Real ». Il rappelait également avoir déjà été le témoin d'« un traitement injuste » infligé par des forces de police françaises à des supporters liverpuldiens, en marge du match de Ligue Europa Lille-Everton (0-0, 23 octobre 2014), puisqu'un « goulot d'étranglement inutile » avait compliqué la progression des fans des Toffees vers le stade Pierre-Mauroy.

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Cette lettre, dans laquelle Rotheram dénonçait aussi les propos tenus par Gérald Darmanin au lendemain de la finale (voir par ailleurs), n'a reçu, à ce jour, aucune réponse. À l'Élysée, on explique ne l'avoir jamais réceptionnée : « Il y a peut-être eu une erreur d'acheminent, car tous les courriers que l'on reçoit sont archivés. »

Par ailleurs, Ian Byrne, député de Liverpool, qui était également présent au SDF, a adressé mardi dernier un mail au président de la République, dans laquelle il demande que les autorités françaises adressent des « excuses publiques » auprès des fans de Liverpool.

Ce message, qui n'a pour l'heure pas non plus occasionné de réponse, devrait en revanche bientôt en susciter une, car l'Élysée confirme l'avoir bien réceptionné.

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