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Incidents du Stade de France: Mélenchon attaque Darmanin et le préfet Lallement sur leur gestion

Le leader du rassemblement de la gauche pour les législatives, invité de "BFM Politique" ce dimanche, a critiqué la gestion de la finale de la Ligue des Champions à Paris.

Invité de BFM Politique ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon a commenté les débordements observés samedi lors de la finale de la Ligue des champions organisée à Paris. L'événement sportif a démarré avec un retard de plus de 30 minutes à cause des scènes de chaos à l'extérieur du Stade de France à Saint-Denis, dues à l'afflux de dizaines de milliers de supporters et aux tentatives d'intrusion.

"L'image est lamentable, mais elle est inquiétante parce qu'en voyant ça, on voit qu'on n'est pas préparés pour des évènements comme les Jeux Olympiques ou la Coupe du monde de rugby", a affirmé le leader de La France insoumise (LFI) sur notre antenne.

La faute à Darmanin et au préfet Lallement

"Le problème d'hier [samedi, NDLR] soir, c'est la doctrine d'emploi des forces de l'ordre (...) C'est un échec complet de la stratégie policière", a poursuivi, très critique, l'homme fort de la gauche. "Le renseignement ne vaut rien, des milliers de faux billets ont été vendus, personne n'a rien vu", a-t-il commenté.

Jean-Luc Mélenchon a fustigé la gestion des événements par l'Intérieur, jugeant que ce sont des "débordements habituels", car "on (la police, NDLR) tire dans le tas, on tire des lacrymos, on attaque des gens dans le bar".

Une organisation et des techniques de maintien de l'ordre non adaptées d'après lui. "Une manifestation sur deux à Paris finit en bataille rangée. On n'observe pas ces mêmes débordements en province", précise l'Insoumis. D'après lui, ces débordements sont de la faute du "préfet de police Lallement et du ministre [de l'intérieur, Gérald Darmanin]".

Cent cinq personnes ont été interpellées et 39 placées en garde à vue samedi soir à Paris, selon un nouveau bilan du ministère de l'Intérieur. En tout 238 personnes ont été prises en charge par les différents services de secours à un moment de la journée, pour des "urgences relatives", allant de l'état d'ébriété ou de petits accidents, y compris des intoxications au gaz lacrymogène, a indiqué à l'Agence France-Presse (AFP) un porte-parole des pompiers de Paris.

Article original publié sur BFMTV.com

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