Indemnité carburant : la moitié des Français éligibles ne l’ont pas demandée

Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a fait le point à l'Assemblée sur la mise en place de l'indemnité carburant. (Image d'illustration)  - Credit:LUDOVIC MARIN / AFP
Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a fait le point à l'Assemblée sur la mise en place de l'indemnité carburant. (Image d'illustration) - Credit:LUDOVIC MARIN / AFP

Christophe Béchu était à l'Assemblée nationale mardi 7 février pour faire le point sur la mise en place de la nouvelle indemnité carburant. Cette aide de l'État, venue remplacer la ristourne à la pompe pour pallier la hausse des prix du carburant tout en ciblant les plus modestes, doit bénéficier à 10 millions de personnes, selon les estimations du gouvernement. Or, « plus d'un Français sur deux qui peut bénéficier de ce chèque n'a pas encore fait cette demande », a annoncé le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

Le ministre a défendu une mesure forte en faveur des gros rouleurs et des familles les plus modestes ». Concrètement, l'indemnité carburant prend la forme d'un versement de 100 euros à destination des travailleurs modestes utilisant leur véhicule personnel pour se rendre au travail. Les premiers versements ont été effectués dès le 27 janvier. Les demandes, elles, ont été ouvertes le 16 janvier et fermeront le 28 février.

La barre des 2 euros par litre bientôt dépassée

Déjà, Bruno Le Maire, le 24 janvier, exhortait les Français éligibles à demander l'aide : « Le système est extrêmement simple, je n'ai eu aucun retour négatif de ceux qui sont allés s'inscrire sur le site de la Direction générale des finances publiques, mais il y a des personnes qui ne viennent pas solliciter cette aide. Je leur dis d'aller le faire, c'est un soutien au pouvoir d'achat », déclarait le ministre de l'Économie.

D'autant plus que les prix [...] Lire la suite